Le cimetière, enquête et besogne (Pv Felicia/Jonathan)

Le coucher de soleil tombe et la journée de travail ne fait que commencer, c'est d'autant plus vrai pour diverses créatures de l'ombre. Pour son cas, le détective privé Jonathan G. Lestage était sur une affaire et il se devait de revenir au silence du cimetière. Il entra par l'entrée Est de ce large champs bien plat aux milliers de pierres tombales. Il passa le vaste portail en fer et son grillage noir pour entrer le cimetière, prit un temps pour examiner les tombes et retrouva les pierres tombales de certains de ses anciens camarades et amis de régiments, mort pendant les guerres de Corée et du Vietnam il y a de cela très longtemps. Voilà pourquoi il entra depuis l'Est, le moyen le plus rapide d'accéder aux tombes qu'il voulait visiter. Un bref instant pour saluer les tombes et il se remit en marche, examinant une photo qu'il avait glisser dans sa poche. Après l'avoir soigneusement examiner, le détective privé scruta les environs des yeux et les ferma après un moment pour prendre de profondes respiration, laissant son flair le guider. Il était venu ici pour trouver et discuter avec une personne qui ne s'y attend sûrement pas, cette femme aux cheveux de neige, cette Félicia Faust, celle qui n'était pas de la meute, un agent de la meute vint vers elle...

Félicia était en train de refermer une tombe, où l'heureux propriétaire venait juste de s'installer. Marmonnant comme à son habitude une chanson funébre, elle fut interrompus par un corbeau, qui c'était élevée du portail pour venir la voir. Se posant sur son épaule, lui et la fossoyeuse werewolf faisait un étrange duo. S'appuyant sur sa pelle, la dame mortuaire caressas le corbeau sous le bec, souriant tendrement à l'oiseau au plumage noir et se mise à chantonnait d'une manière lugubre.

Alors mon beau? On a de la compagnie se soir? Une futur inquisiteur, ou bien quelqu'un qui a des remords?

Ricanant doucement, elle humas l'air, et jura. En tout cas, inquisiteur ou pris de remord, l'arrivant n'était vraiment humain. Il était plutôt comme elle. Un werewolf. Et pas celui qu'elle aurait apprécier voir. Crachant par terre, elle achevas d'enterrer son cadavre, qui même s'il était dans un cimetiére, n'était pas vraiment dans une vrai tombe. Celui-ci avait la tête hors de la tombe, sous demande de la famille et semblait regarder la fossoyeuse d'un regard suppliant.

Te bile pas mon vieux. Tu aurais pu finir incinérer. Au final, tu sers d'engrais. Tu devrais être content, grâce à toi, mes bégonias pousseront bien.

Achevant sa besogne, la fossoyeuse s'appuya de nouveau sur sa pelle, s'essuya le front et bu un peu de vodka. En voyant le nouveau venu arrivait, la femme souri et lui adressas la parole.

Voilà longtemps que je n'avais pas eu de visite. A moins que se soit pour quelqu'un d'autre. Mais ils ne sont pas bien bavard à cette heure si.

La repérer ne fût pas très difficile. D'abord par le parfum de terre sur peau et du dur labeur à la sueur de front, puis aux bruits de pelle se plantant avec force et finalement à la vue, une silhouette féminine parles les tristes statues de marbres ornant certaines tombes les plus riches. Le détective privé s'avance d'un pas calme et assuré. Il libéra sa main droite des poches de son manteau de cuir et retira ses verres solaire une fois à quelques mètres d'elle. Puisqu'il fait face à une louve qui n'est pas de la meute, il garda une distance de quelques mètres mais retira ses lunettes fumée pour offrir l'assurance de son regard à son interlocutrice.

- C'est déjà fait, j'ai aider a enterrer mes anciens camarades de régiment, je savais déjà ou étaient leurs tombes... Mais ce n'est pas eux que je venais voir en particulier, mais vous Félicia Faust.

Il sorti la photo qu'il avait en poche, cette photo avait été prise par un appareil photo numérique imprimée en format photo classique, elle représentait Félicia de flanc s'affairant à sa besogne habituelle devant ce qui semble être un décor de funérailles comme il y en a presque tout les jours. Le nom de la louve, ainsi que quelques détails supplémentaires. Au moment ou il déclara son nom, il il montra l'image clairement.

- Je suis Jonathan Lestage, détective privé et en ce qui nous concerne, Bolverk de la meute. Je viens de ma propre initiative et sans intention hostile sauf si vous m'y forcez. Vous habitez en cette ville depuis un bout de temps déjà et vous n'avez pas chercher à approcher la meute depuis, cela a soulever des questions, il faut se le dire... Alors je viens discuter, si vous voulez bien...

Félicia laissas le nouveau venu s'approchait d'elle et remarquas qu'il gardait tout de même une certaine distance. Il avait peur d'elle? Bah tiens, ça ne l'étonnait pas de la part des humains, mais de la part d'un werewolf! Retirant deux paires de lunettes, une solaire, puis une paire au verre fumée. Ricanant doucement, elle mise sa pelle sur son épaule et mâchouillas quelque chose qui ressemblait à un épis de blé.

Soyez pas autant sur vos gardes, je ne mords pas, moi. En tous qu'à, vous pouvez me croire, vos camarades se repose bien ici.

Puis, la fossoyeuse écoutas l'homme, qui disait qu'il venait pour elle. Comment ça? Se présentant sous le nom de Jonathan Lestage, détective privé de profession. Ainsi, il enquêtait sur elle. Et en plus, il était là en tant que Bolverk de meute.

Vous vous trompez. Le fait que vous soyez Bolverk ne me concerne pas.

Mais malgré tout, il disait venir de son propre chef, et sans intention hostile. Méfiante, elle fit finalement signe au détective de la suivre. La fossoyeuse se dirigeas alors vers une cabane en bois, à l'apparence extérieure délabrée. Mais l'intérieur était tout autre. Décorait à la russe, la cabane était des plus chaleureuse. Balançant chapeau et bandana sur une chaise, la werewolf refermas derrière le détective, avant de sortir deux verres et une bouteille de vodka.

Bon. Qu'est ce que vous voulez savoir exactement?

Le Bolverk resta de marbre et analysa la louve de la tête au pieds. De peur il n'est pas question, le loup endurci avait connu tant de situation et de danger pour être craintif, mais seulement elle ne fait pas partie de la meute, donc il ne peu lui démontrer un agissement comme si elle l'était. Certes, son apparence et son habillement était tout ce qu'il y a de plus rural, même au cœur d'une ville. Un petit mais bien naturel accent russe se glissait parmi chaque mots déclarer de sa part, confirmant son origine slave. Mais l'attention de Jonathan pris une seconde poussée lorsqu'elle déclara que son titre ne la concernait pas. Là, ça commençait à être bien étrange. Aucun werewolf ne peut vivre seul éternellement et tous le savent par instinct. N'a t'elle jamais apprise ça de son mentor... C'est possible, car se fût également son cas après tout.

Lorsqu'elle lui demanda de le suivre, celui ci ne les firent pas attendre. Il la suivi jusqu'à cette cabane de bois délabrée à l'extérieur qui devint une hutte à la paysanne russe une fois à l'intérieur, rustique mais solide et confortable. Alors que la porte fût refermer et qu'elle préparait deux verre de vodka, dont l'odeur vint aux narines du détective à la seconde ou la bouteille fut débouché. Elle lui demanda enfin la question, que voulait-il savoir exactement?...

- Pourquoi?

... Bon d'accord, c'est une façon assez brusque et aucunement directe de répondre, par une autre question peu élaborée. Heureusement, il n'allait tout de même pas s'en tenir là. Ce n'est qu'une tactique vieille comme le monde pour semer le questionnement dans l'esprit des gens.

- Je vois biens que vous êtes bien autonome pour une louve solitaire, mais pourquoi rester hors de scène? Les Werewolfs sont des créatures sociales et c'est dans leurs sang et leurs esprits depuis toujours. Ne me faites pas à croire que vous ignorez cet instinct primaire que l'on a tous, ne me...

Il c'était élancer dans ses explication avec son même ton d'acier naturel, mais quelque chose lui vint en tête a ce moment précis, puisqu'il en abordait le sujet. Et si elle n'avait as reçu les enseignements de base de son créateur? Et si elle avait été délaissée ou qu'elle ai fuit un mentor indésirable depuis louveteau? Sur se point, il la comprenait en tout point si la réponse devait être la bonne.

- Votre mentor ne vous l'a pas enseigner dans les détails, est-ce bien cela?

La fossoyeuse restas plantait sur sa chaise, les jambes croisées et les cheveux un peu un pétard à cause de son bandana, mais elle s'en moquait. Un verre de vodka à la main, elle ne regardait même pas le détective Bolverk, qui semblait réfléchir au question qu'il allait lui poser. D'où sa question. Lasse d'avance à la conversation qui allait suivre, Félicia posa les pieds sur la table, s'étirant de tout son long. Impolie? Elle était chez elle après tout. Finalement, le dénommé Jonathan commenças son petit interrogatoire. Lui demandant pourquoi elle restait en dehors de la scène. Pourquoi elle ignorait l'instinct de sociabilité des werewolfs. Si son mentor ne lui avait pas enseignait ces détails. A se moment, elle fixas d'un regard froid et haineux le détective qui se trouver en face d'elle.

Je ne savais pas que vouloir vivre seule était un délit, excusez moi monsieur le détective. Mais de deux choses l'une. Un, mon m'a bien fais ces cours sur la sociabilité et tout le tralala. Et de deux, c'est mon choix de vivre seule dans ce cimetière.

En disant ces mots, la fossoyeuse se relevas d'un bond en grognant. Elle avait beau faire de la médiation, elle avait encore beaucoup de mal à contrôler ces excès de colère. Et ça se voyait. Allant à la fenêtre, elle s'appuya sur le rebord et inspiras un grand coup, avant de dire:

C'est plutôt qu'il y a certaine chose qui sont difficiles à oublier et que même le temps à ces difficultés face à ça. Et j'ai aussi, disons, pas mal de saute d'humeur. Tout ce qui peux faire qu'une personne soit antisociale. Autre chose?

Dans le mille. Elle eut une réaction violente juste après qu'il lui ai demander au sujet de son mentor. Enfin, elle lui donna a son insu beaucoup de fortes cartes en sa manche. Le regard haineux qu'elle lui envoya ne lui fit rien de plus qu'un coup d'épée dans l'eau, vain devant une force aussi immuable. Il resta la à boire son verre gorgée après gorgée à des rythme irrégulier. Son manque total d'activité était totalement volontaire, il laissait toute la place à la louve pour expliquer ses points de vues en détails.

- Des sautes d'humeurs, troubles social, se faire hanter constamment par les démons du passé... Et vous croyez vraiment être un cas unique? Vous êtes loin d'imaginer combien vous ressemble en vérité... Dont moi le premier à cette heure.

Il prit le temps de reprendre son souffle et s'assit à la table, sur un chaise de bois avec tout le calme du monde. Il y déposa son verre tout aussi doucement. Il croisa la jambe gauche sur sa cuisse droite et entrecroisa ses doigts, comme s'il était à son bureau et bien a son aise.

- Mettons les sujets ardents de côté et tentons de parler de façon plus civiliser, si vous voulez. Vous venez de Russie, ça ne fait aucun doute. Depuis quelle époque?

La fossoyeuse ne se retournas pas quand Jonathan lui dit qu'elle n'était pas la seule dans se cas. Elle s'en doutait facilement, peu de personne choisirait volontairement de se faire mordre pour devenir le monstre qu'elle était aujourd'hui. Finalement, le détective s'assit à la table et continuas son interrogatoire, même si l'étrange fossoyeuse interrompue en marmonnant plus pour elle même:

Pas de voir sa famille mourir sous ces yeux et d'être à contre-cœur la seule survivante.

Ainsi, il avait deviné qu'elle était russe. Intelligent. En tout cas, il voulait savoir plus de détails sur elle. Très bien, elle ne voyait pas de mal à racontait ça. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas parler de ce genre de chose et ça la rendait quelque peu nostalgique. Un léger sourire au lèvre, elle commenças à raconter sa petite histoire.

Je suis née dix ans avant la seconde guerre mondial. Mes parents travaillaient dans la meilleur forge-joaillerie du pays et j'avais deux petites sœurs, des jumelles, dont je devait m'occuper en même temps que j'étudiais et travaillait à la forge. Les temps étaient dur à cette époque et tandis que la forge étaient réquisitionnée pour fabriquait des armes et que moi et mes sœurs nous planquions pour ne pas travaillaient dans mes usines, notre père est mort au front. Après ça, nous avons du nous enfuir en Afrique... mais je suis la seule à être arriver vivante à la fin du voyage.

La fossoyeuse se mit de nouveau à marmonner un air de chant funèbre, se qui donnait le temps au détective de fouiller du regard l'intérieur de la cabane. Une vieille photo en noir et blanc, des médicaments ou drogues narcoleptique, un sabre en argent, bref de drôle d'objets pour une jeune femme.

- Je suis vraiment désolé, sincèrement...

Une petite phrase honnête et quelques seconde pour un peu d'humanité n'est pas cher payé. Déjà que la phrase marmonnée par la louve était révélatrice, sa brève mais intéressante histoire donna à Jonathan une majeure partie des éléments qu'il avait besoin. Il se tint en silence le temps d'écouter la mélodie funeste de Félicia, déguster sa vodka lentement et sonder plus profondément. pas de doutes, la photo en noir et blanc, les médecines légales ou non, la simple atmosphère lourde qui cimentait la pièce... Tout cela sont d'autres vestiges des tourments que toutes créatures de l'ombre, monstres ou phénomènes, subissent jusqu'à en trouver la force de s'en libérer, un jour ou l'autre.

Ce n'est qu'au moment qu'elle termina sa chanson que le détective enchaina...

- Je suis devenu agent du Scotland Yard en 1885, j'avais 21 ans à l'époque. J'étais jadis un aspirant héro de police à Londres, avec le respect qui viens avec... Jusqu'àa ce que Jack l'éventreur, un vrai monstre, lui, apparut dans le décors. Après une poursuite infernale dans les ruelles sombres, trois ans plus tard, il m'a mordu et infecté. Je me suis réveillé à l'hôpital, mais aux yeux du monde, j'étais déjà mort, il ne restait qu'une abomination de moi-même au yeux du monde. Je serai mort cette nuit là si je m'étais pas enfuis à toutes jambes. Je suis retournes chez moi loin dans les nord, pendant des semaines de courses folle pour y trouver le cadavre pendu de ma mère, achevé par le désespoir de savoir son mari mort à la guerre et son fils tué en service, comme elle a cru... En Angleterre, j'étais un monstre aux yeux de tous, alors j'ai fui en Amérique pour retrouver un minimum de dignité...

Il prit une autre gorgée de Vodka, plus grande cette fois, parler autant donne soif et c'est le genre de souvenir que l'on aime noyer dans l'alcool.

- Et c'est ici que j'ai constaté que les werewolfs se massent en meute justement, pour oublier leurs tourments, pour avoirs plusieurs bras et épaules sur lesquelles compter au temps venus... Aujourd'hui je n'ai plus besoin de drogue ou de trop longues solitudes. Se sentir écouté avec une pincé de compassion est un remède très efficace et pourtant gratuit. Je vous souhaite qu'il vous aide vous également... personne n'est fait pour vivre tourmenter.

Il était désolé pour elle. Sa la toucher un peu, vraiment. Apercevant qu'il avait attendu la fin de sa chanson pour lui parler de sa propre histoire, la belle le rejoignit, s'assit sur sa propre chaise et vidas cul sec son verre de vodka. Chose bien typique des slaves. Ancien agent de Scotland Yard, il avait transformé à l'âge de 24 ans, par le monstre dénommée Jack l'éventreur, puis compter pour mort le sort même, vu que c'était ce qu'avait prévu ces supérieurs apparemment. Puis il avait découvert le cadavre de sa mère, suicidé après l'annonce de son mari, et la pseudo mort de son fils. Puis il lui dit qu'il avait appris que les werewolfs se massaient en meute pour oublier leur douleur. Charmant... Apparemment il avait ces drogues narcoleptique.

Les drogues, c'est pour le sommeil. Je suis limite insomniaque et quand je dors, je fais des cauchemars qui me rendent disons, très irritable; Et somnambule. Je vous raconte pas le cocktail. Mais les remords ne sont pas la seule raison qui font que je préfère vivre ici, détective. Suivez moi. Vous pouvez emmener la bouteille si vous le souhaitez.

Se levant et mettant son chapeau sur la tête, elle repris sa pelle qu'elle posa sur l'épaule, puis sorti de la cabane. Immédiatement, un corbeau venu se posait sur son épaule, se lovant contre son cou. Étrange qu'un oiseau de mauvaise augure aime tant cette femme fossoyeuse, enfin, c'était tout de même un duo bien assortis. Menant le détective vers le profond lieu du cimetière, et s'arrêta devant une série de tombe complètement dévastée. Le marbre avait été réduit à l'état de minuscules blocs et les tombes avait été arrachées de la terre, leur contenu rependu sur le sol.

Pas beau à voir, n'est ce pas? Vous voyez, pendant que vous vous amusez pendant les fièvres lunaires, moi, je tombe dans se genre d'état de bête destructrice. Enfin, j'en ai déjà réparée pas mal, mais j'attends une commande de marbre.

Ses pensées changèrent de camp subitement après qu'elle ai dit que les narcotiques étaient pour des troubles de sommeil. D'accord, les cauchemars peuvent être une réaction d'un passé chagriné, mais le reste était plutôt inhabituel. Lorsqu'elle l'invita à le suivre à l'extérieur, il suivi sa recommandation, vida cul sec son verre et emporta la bouteille comme si de rien n'était. Il la suivi dans le recoins le plus reculé et surtout le plus ravagé du cimetière, ont aurai cru qu'une bataille avait éclaté ici. Quand Félicia lui dit la raison de tout de carnages, John resta de marbre pendant quelques seconde puis porta la bouteille a ses lèvres pour boire une forte gorgé d'alcool. Le corps réchauffé par le fort alcool, il profita de ce coup d'éveil pour voir tout sous un autre angle...

- D'accord, là vous m'avez eut, un tel comportement lors de la fièvre lunaire est tout sauf normal de la part d'un Werewolf. Mais dites-moi, au risque d'être audacieux, passez-vous vos semaines de fièvre lunaire entièrement seule et recluse ici et si oui, depuis combien de temps?

Il devait bien u avoir une explication, qu'elle soit logique ou non Jonathan n'en avait rien a faire. Les puzzles complexes n'avaient plus de secret pour lui, il avait seulement besoin de trouver une nouvelle pièces, soit quelque chose qui lui mettrai la puce à l'oreille dans cette histoire.

La fossoyeuse vit le regard stupéfait du détective, il avait l'air d'avoir compris pourquoi elle vit en dehors d'une meute. Pulsion beaucoup trop violente. Pas vraiment une réaction sociable pour vivre en communauté, non?

Ouaip. Même mon mentor n'a pas réussi à trouver de solution. Des fois, il y a des moments où je peux subir des fièvres lunaires normales. Puis juste après, je peux avoir de nouvelle crise de folies de se genre. Apparemment, se serais à cause du crash, ou du fait que j'ai fait une hémorragie interne en plus des autres blessures subit lors de celui-ci. Mais toujours est il que t'en que je serais instable, je ne pourrais pas me permettre d'être dans une meute.

Puis elle l'écoutas lui demander si elle passait ces fièvres lunaires seule et enfermait dans se cimetière pendant tout la durée de celle-ci. Avec un sourire norme sur les lèvres, elle répondit à sa question.

Lorsque je suis dans la mauvaise période, je m'enferme dans le local renforcée où je stocke mon marbre pour les pierres tombales. Sinon soit je récupère mes nuits de sommeil, soit je vais en profiter. Mais ces périodes ne durent jamais longtemps, juste de quoi récupérer mes nuits de sommeil. Donc ça fait assez longtemps que je n'ai pas réellement profiter de nuits lunaires.

La fossoyeuse se frottas le front pour enlever un peu de crasse et de sueur. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, le détective pouvait voir pas mal de cerne sous les yeux de Félicia. Elle avait bosser non stop depuis trois jours pour restaurait les tombes qu'elle avait détruite.

- Humm...

Jonathan était trop absorber à réfléchir et décortiquer cette scène méticuleusement pour formuler une vraie réponse. Décidément, toute réponse apportait d'autres questions. Jonathan n'avais jamais vu de toute son existence en tant que créature de la nuit un cas aussi intense, même parmi ses frères d'armes werewolfs critiquement blessés pendant les guerres du vingtième siècle. un violent choc émotionnel et physique ayant causé une hémorragie interne pourrait-elle vraiment en être la cause? John avait beau être intelligent, il n'était pas médecin et encore moins neurologiste. S,avamturant sur un terrain nconnu, il tria toutes les options qui lui vint en tête en un temps rapide et en sélectionna une, celle qu'il jugeait la meilleure vu la situation.

- Dites moi, mademoiselle Faust... Et si je vous proposais un marché? Si je fouillait dans toutes mes ressources, demanderai à mes meilleurs contacts et ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver une solutions à votre trouble, stabilisant vos pulsions et vous redonnant la maitrise de votre agressivité, seriez-vous plus disposer en échange de reconsidérer mon offre et rejoindre la meute qui ne demande qu'à vous accueillir?.. Je dit ça car beaucoup de ceux qui peuvent vous aider en sont justement membres, prêts à n'importe quoi pour mieux vous connaitre... Qu'en pensez-vous?

Son ton et sa formulation était trop confiante et bien ordonner pour dénier son honnêteté. Il lui tendit par le même fait la bouteille de vodka, au cas ou cette dernière aurai soif et se doutant que ni elle ni lui ne soit dédaigneux.

La fossoyeuse remarquas dans quelle réflexion le détective était plonger, comme si son cas était le premier qu'il rencontrait. On dirait qu'il cherchait quelque chose à dire à la jeune femme, sans vouloir poser d'autre question. Puis finalement, il lui proposas une sorte de deal. S'il réussissait à trouver quelqu'un qui puisse la soigner, elle devrais reconsidérait le fait qu'elle n'ai pas de meute. Prenant appuie sur sa fidèle pelle, Félicia réfléchis. Si elle n'avait plus de pulsions carnassière, elle ne voyait aucun mal à intégrer une meute.

Ma foi, c'est un marché correct. Mais je vous préviens, même dans une meute, je ne quitterais pas mon cimetière et ces joyeux, mais au combien silencieux habitants.

Regardant la bouteille de vodka qu'il lui tendait, elle s'en saisit et finit la bouteille cul sec. C'était pas pour le peu qu'il restait qu'elle allait gaspiller. S'essuyant les lèvres, elle sourit légèrement, puis dis au détective:

Puis qui sais, j'pourrais être utile. On voit pas mal de chose en temps que fossoyeur.

- Rassurez-vous, vous garderez votre emploi de fossoyeuse... La discrétion est notre mot de garde et il nous faut nous fondre dans la société pour rester les plus anonymes possible. Votre identité restera indemne.

La réponse de la fossoyeuse fut très appréciée du détective, malgré la forte maitrise émotionnelle de ce dernier. L'Ulfric sera content, d'autant qu'une meute complète. Accueillir un nouveau loup a bonne volonté dans la meute est toujours un grand rituel, mais a la fin très souvent amusante et chaleureuse. Le détective sentait le fierté d'avoir discuter avec cette louve solitaire, mais il ne devait pas y songer trop, il devait songer à son plan de match, déterminer qui contacter et quand et etc... Le Vargamor et le Heimdall, le sorcier et l'informateur de la meute, allant l'entre beaucoup parler d'elle.

Elle glissa un mot au sujet des bienfaits de sa profession, il hocha de la tête positivement en guise de témoignage.

- Vous vous entendriez bien avec le sorcier, notre Vargamor... Celui qui communique avec les esprits des garous morts... Et il est d'ailleurs le premier à qui je dois aller parler de votre cas... Ah, et maintenant que j'y pense...

Le Privé enfonça sa main dans sa poche de pantalon et la ressorti tout aussi vite. Il tenait une petite carte blanche d'un format typique d'une carte d'affaire.

- Je vous laisse ma carte. Au cas ou vous ayez besoin de mon aide pour autres choses, ont sais jamais... Avant que je parte, je dois vous expliquer certains détails sur la meute, me permettez-vous?

La fossoyeuse fut soulager d'entre dire qu'elle pourrait garder son cher emploi. La discrétion allait si bien avec son métier, même si elle même n'était pas du genre discrète. Elle pouvait voir que le détective restait impassible, mais elle se doutait que sa réponse devait lui faire plaisir. Puis lorsqu'il lui dit qu'elle devrait s'entendre avec le Vargamor, alias le sorcier qui pouvait communiquer avec les garous mort, elle ricana légèrement, comme pour montrer son accord. Puis elle réfléchis et finit par dire, plus pour elle même que pour le détective:

Faudrait que je fasse une section pour les garou, se serais pas du luxe.

Remarquant que le dénommé Jonathan lui tendait une carte, elle la prise, la regardant sous toute les couture, puis l'écoutas qu'elle pourrait l'appelait si jamais elle avait besoin d'un coup de main.

Et vous, si vous avez envie de boire un verre vous pourrez toujours venir. C'est pas les voisins qui commère ici. Et j'aimerais bien que vous m'expliquiez un peu comment fonctionne la meute; S'il vous plaît.

- Il est déjà un peu trop tard, plusieurs Garous ont été enterré par-ci et par-là et déplacer leur cadavre pourrai déranger les esprits. Le sorcier le dira mieux que moi, c'est sont domaine après tout... Mais il y a une autre option, ont peut marquer leurs tombes, y graver un signe comme une petite patte de loup par exemple, à un angle précis et discret des pierres tombales. Cela nous permettra à nous werewolfs de reconnaitre nos semblables défunt plus facilement... Enfin, ce n'est qu'une idée.

Elle avait avancé un bon point, au moins cela facilitera la taches au Vargamor, à elle et à peu près tout les werewolfs. Elle prit la carte sans se retenir et le commentaire qu'elle glissa fit sourire le Bolverk, chose qu'il n'avait as fait jusqu'à maintenant.

- Je ne refuse pas, ça m'évitera de dépenser en Vodka dans les bars. Et pour les explications, suivez-moi.

Le Détective la conduisit face a un sol terreur fraichement retourné et tappée, il saisit une branche de bois solitaire au sol et commença à tracer ce qui semblait être deux arbres généalogiques inversé et avec plusieurs noms d'origines scandinaves. Il vint en évidence après quelques seconde qu'il s'agissait de la hiérarchie de la meute et toutes ces branches.

- Les termes sont en ancien Scandinave car les légendes que nous sommes y sont d'origines. L'ulfric est le chef de meute, autrement dit le roi dans les anciennes prononciations, sa force de personnalité doit être la plus forte de la meute pour dominer, pour imposer le respect et nous le rendre si nous le respectons. Dans les questions les plus importantes de la meute, il es tle juge suprême qui tranche les décisions. La Lupa est la reine, la femme ou la petite amie de l'Ulfric, elle bénéficie elle aussi d'une certaine autorité, de privilèges et mérite le respect qui lui est dû tant qu'elle reste liée au chef. L'Ulfric et la Lupa sont tous deux protéger par leurs gardes du corps personnel, le Skoll pour l'Ulfric et la Hati pour la Lupa, car la plupart du temps les Lupa préfère des louves pour assurer leurs protection, mais aussi pour une certaine solidarité à ce que j'ai cru entendre. Le Skoll et la Hati doivent protéger l'Ulfric et la Lupa, quitte à leurs servir de champions dans certains cas, au péril de leurs vie s'il le faut. L'Ulfric a également deux lieutenants à ses ordres directs, le Geri et le Freki, qui supervisent les activités de la meute à longues porté et transmettent les ordres si la nécessité se pointe. Le Vargamor est le sorcier, mais puisque le sang des werewolf rend difficile l'accèes à l'art du sorcier, c'est souvent un humain ou un hybride mi-Werewolf affilié à la meute qui occupe ce titre. Il est un guide spirituel si ont peut dire, mais il est surtout le plus mystérieux d'entre nous et je n'en sais pas plus sur lui... Par contre, sur l'autre arbres ont vois que l'Ulfric a d'autres lieutenants, dont le Bolverk, moi, qui agis comme son chasseur de prime personnel et docteur de la loi de la meute, et le Galgagrarnr fait office du bourreau de la meute, celui chargé d'exécuter les déviant de la meute ou les ennemis trop virulents par ordre ultime de l'Ulfric. Ces deux là agissent de paire, aidé de leurs assistants qui sont le Baugi, le Suttung et le Guunlod pour le Bolverk, le Geigudr et le Hangagud pour le Galgagrarnr. Bien sur, pour bien faire leurs travails, ils ont besoin d'informations sûre et le chef a besoin d'un espion et des yeux et oreilles en dehors des siennes, alors nous coopérons souvent avec le Heimdall qui assure cette fonction. Et enfin, il y a le Fenrir, terme que l'on emploi en guise de mépris envers tout loup récalcitrant qui défient le chef et l'ordre de la meute par le même fait. Il n'y a pas plus téméraire que celui qui souhaite défier le chef pour prendre sa place, mais il faut être alerte car s'il parvient à ses fins, le Fenrir devient le nouvel Ulfric et ainsi une meute entière peut changer. Des Ulfric juste et sages sont tombé devant des Fenrir ambitieux et cruel alors qu'inversement, des Fenrir idéalistes peuvent renverser des Ulfric tyranniques. Voilà, des questions?

D'après le détective, il était trop tard pour déplacer les morts. Mais elle n'avait jamais dit qu'elle allait les déplaçait, oh que non. Elle manquait déjà de respect au mort en se défoulant, même si c'était involontaire, sur leurs tombe, elle n'allait pas les déplacer non plus. Par contre, son idée de mettre un petit symbole pour les différencier des autres morts n'était pas mauvaise du tout. Faisant un signe positif de la tête, elle souris en écoutant Jonathan dire qu'il était d'accord pour venir prendre un verre de temps en temps. Puis elle suivit le détective qui se mit à dessiner la hiérarchie des werewolf dans la terre retourné. L'Ulfric et la Lupa, puis le Skoll et la Hati, les gardes du corps,
suivi le Geri et le Freki. Il y avait aussi le Vargamor, le sorcier, le Bolverk, le chasseur de prime, le Galgagrarnr, ou le bourreau, aider des Baugi, des Suttung et des Guunlod pour le Bolverk, et des Geigudr et des Hangagud pour le Galgagrarnr. Et pour finir le Fenrir, alias la brebie galeuse. Qui pouvait tout faire basculer s'il prend la tête de la meute.

Je pense que j'ai tout compris à se niveau. Donc vous, vous êtes le chasseur de prime, celui qui recherche les brebis galeuse. Donc, je suis une brebis noire? C'est bizarre, je croyais avoir le poil blanc pourtant. Bizarre...

Le fossoyeuse recommençait son jeu de femme bizarroïde. Un coup elle était sympathique, l'autre elle vous cherchez des crosses. Typique de Félicia Faust. Elle avait héritée ça de son mentor, et c'était rester graver.

- Humm... Pas vraiment. Avez-vous déjà oublier ce que j'ai dit en arrivant? Je n'ai pas menti, je suis venu de ma propre initiative, comme quoi nous avons tous notre liberté... Et surtout ne me parlez pas de brebis, ça me donne faim...

Riposte entièrement Lestage de se confirmer et c'était aussi le cas pour son appétit, il n'avais rien avaler de la journée, le boulot était encore loin d'être terminé et le goût d'un bon steak épicé bien saignant commençait à le faire saliver. Il n'eut pas vraiment le temps d'y penser plus longuement, car son cellulaire se mit à sonner.

- Excusez-moi...

L'ouvrant, il lu rapidement le message-texte qu'on lui avait envoyer mais son regard revenir de marbre, reprenant tout son sérieux. L'espace de quelques secondes et toc, il le referma et le remis en sa poche.

- Je dois y aller, le boulot reprend et j'ai de nouveaux clients. Il y a une dernière chose que je dois dire... Si jamais vous croisez d'autres membres de la meute, respectez les s'il vous respectent mais ne les écoutez pas s'il vous juges indignement. Seul le jugement et la décision de l'Ulfric a de valeur, le reste passe soit au second plan, ou ne passe pas tout simplement. Ne vous laissez pas illusionner, ils changerons d'avis lorsqu'il apprendront la suite. D'accord?

Félicia ricanas doucement lorsque le détective parlas d'avoir faim à la mention de la brebis. Elle aussi commençait à avoir faim, mais elle avait des gouts plus chasseur. En effet, le cimetière était entouré d'une forêt assez dense, et il y avait des cerfs et autres gibier d'un excellent goût. Entendant comme une sonnerie, la fossoyeuse se retournas et fit Jonathan tenir un cellulaire. Surement du travail. Sifflotant un nouvel air funèbre, la belle remit sa pelle sur l'épaule et commenças à partir vers chez elle, tout en l'écoutant s'excuser de devoir partir, et de ne pas faire attention au réactions des autres werewolfs. Lui faisant un signe de la main, l'étrange fossoyeuse disparut entre les tombes, comme une illusion. Rentrant chez elle, Félicia se mise nue et se transformas en louve, pour ressortir chasser. Passant pas loin du détective, celui-ci pu voir l'imposante louve blanche au oreilles noircis par les flammes, avant qu'elle ne s'enfonce dans la forêt pour chasser son futur repas du soir.

Un signe de main est souvent une réponse suffisante. Le Bolverk marcha en sens inverse vers le stationnement Est ou l'attendait sa moto. Mais lorsqu'il en était rendu à mi-chemin, un son familier le stoppa, un son qui vint interrompre les sons renaissant de la nuit tel les chants des criquets et des crapaud dans les marais des envions. La louve à la fourrure de neige avait pris sa forme animale et passa près de lui à vive allure, en chasse.

- Bonne chasse!

Dit-il en guise d'au-revoir par la même occasion. La Louve parti dans les bois avoisinant du parc de préservation faunique de la ville... Aussi surnommé le garde-mangé des garous. Le détective lui alla vers le stationnement mal éclairé du cimetière et disparût dans les ombres. Quelques instant plus tard, le bruit d'un moteur de moto démarrant et ronronnant résonna dans la nuit pour filer vers le centre-ville, dans la chaotique forêt de béton et d'acier. Presque deux heures avaient passé depuis son arrivé, maintenant il approchait dix-heure et il avait encore beaucoup de pain sur le planche... Dommage de ne pas pouvoir la suivre pour la chasse se soir, mais bon, une autre fois peut-être...

(Sujet Terminé!)