Visite inattendue [PV Jonathan]

Invité

J’étais derrière les barreaux, pourquoi? Je ne le savais pas. Tout ce que je savais, c’est que je dormais, oui… Dans mon rêve, je dormais dans un lit accrochée par des chaines au mur. C’était très inconfortable et j’avais l’air agitée. Je me tournais et me retournais dans mon lit. J’avais des vêtements de prisonnier orange qui grattait. Je commençais à m’éveiller, dans mon rêve, parce qu’il y avait des coups qui résonnait sur quelque chose, mais je n’étais pas tout à fait réveillée. Ça s’approchait de plus en plus de moi. À chaque coup, je me disais que c’était mon heure, que c’était ma fin et je ne voulais donc pas me réveiller, rester là et dormir pour le reste de mes jours… Puis, les coups se firent très forts, c’était à ma porte, sur mes barreaux…

Je me réveillai en sursaut, mais qu’est-ce que c’était que ce rêve? Je regardai autour de moi et je voyais très mal. Qu’est-ce que c’était que cette lumière!? Je compris alors… La lune ne c’était pas encore levée… Le soleil ne c’était pas couché. Voulant me rendormir, j’entendis de nouveaux des coups comme sur du métal. C’était quoi? Mon dieu! Quelqu’un frappait à ma porte! Mais qui viendrait aussi loin pour cogner à la porte d’un phare!? Surprise et pris au dépourvue, j’activai mon Glamour. Enfilant maladroitement une robe noire au décolleté encore et toujours plongeant, j’essayai de descendre des escaliers. C’était une tâche difficile pour quelqu’un qui ne voyait pratiquement rien en plein jour. Arrivant enfin au bas de l’escalier, j’ai faillit trébucher en cherchant un dernière marche. Rigolant un petit peu de ma maladresse, j’arrivai devant la porte et mon rire s’estompa. Qui pouvait bien être derrière cette porte?

Prenant ensuite la poigné, je la tirai vers moi pour l’ouvrir au visiteur. Lentement, la porte s’ouvrit sur une immense lumière qui m’aveugla encore plus. Plissant les yeux pour voir, ça n’arrangeait guère les choses. Je voyais une silhouette bloquer de la lumière, mais je ne voyais toujours pas qui c’était. J’avais peur… J’avais peur que se soit un dangereux criminel ou encore pire, un violeur… De plus, en plein jour j’étais des plus vulnérable, je n’avais pas mes pouvoirs et sa m’effrayais. Surtout que je n’y voyais rien, ça n’arrangeait pas les choses.

« Que puis-je faire pour vous? »

Ces papiers avait depuis trop longtemps pris de la poussière dans le fond de ses portes-documents, à son bureau. Ce n'était que depuis tout récemment que le nom d'Aurora était souffler avec confusion dans la ville, tous ignorant de qui il eut bien s'agir... Mais aux oreilles du détective privé Jonathan G. Lestage, cela prenait tout son sens. Cela lui pris plusieurs semaines de travail acharné pour trouver une piste et le voici devant ce vieux phase, abandonner depuis plus d'un siècle au minimum, à cogner à la large porte en bois de chêne et en acier. Il espérait tant rencontrer cette mystérieuse femme au passé trouble, car le werewolf avait sur lui un vestige du passé de cette dernière, une chose qu'elle souhaiterai sans aucun doute prendre conscience. Ayant aussi vécu le deuil jadis, Jonathan sentait au plus profond de lui qu'il devait l'en informer, même bénévolement et sans attente de retour.

Il se retourna vers l'horizon peu après avoir cogner. Le soleil se couche, mais un large rideau de nuages gris s'approchait avec le vent devenant de plus en plus fort. L'orage était imminent pour cette nuit, comme lui en avait informer son intuition. Ni le soleil et ni la lune n'était encore recouvert de ces derniers, mais ce ne saurai tarder. Humm...

Le son du loquet se déverrouillant ré-attira son attention vers la porte... Une attention à n'en plus la perdre. Une splendide jeune femme en une robe noir au plongeant décolleté, aux cheveux de neige et surtout, aux yeux miroitant comme la lune lui ouvrit. Serai-ce Aurora... Dû moins, la ressemblance à la description sur ses documents était flagrante. Il savait qu'elle est une fée, mais encore là... Il n'avais pas toujours l'occasion d'en croiser et de se rappeler à quel point les fées sont envoutantes. Le Long choc électrique qui lui parcourra la colonne vertébrale n'y manqua pas de lui faire souvenance. Par la lune... Mais comme c'est, délicieusement enchanteur.

Mais ce n'est pas le temps d'y céder. Se secouant la tête et se frottant les yeux pour retrouver le plus de raison et professionnalisme possible. Maintenant qu'il était bien en vue de la fée, elle pouvait le voir avec détails. Ce dernier portait un grand manteau à capuchon en cuir brun très foncé, le capuchon couvrait la moitié supérieure de son visage mais l'éclat de ses yeux couleur azure luisaient toutefois par dela l'obscurité, trait typique aux garous de tout genre ou presque. Il fit acte de forte volonté et répondit à la question.

- Êtes-vous la dénomée Aurora, autrement dit la fée de la lune? Si c'est le cas, j'ai sur moi un message qui vous intéressera sûrement. Me permettez-vous d'entrer avant que la tempête s'abatte sur nous?

Maintenant mieux contrôler, il pu percevoir de par sa vision et son flair que la fée semblait inquiète, stressé. Elle ne doit pas recevoir de visite bien souvent et elle craint sûrement qu'il soit un homme de mauvaise intention. Il devait trouver très vite une esquive à cela pour ne pas tout gâcher dès le début.

- Je laisserai mes armes à l'entrée et je m'en tiendrai le plus loin possible, si ça peut vous rassurer. Vous avez ma parole.

Il espérait que ça marche...

Invité

J’étais dans l’encadrement de la porte, laissant à mon visiteur la possibilité de me voir, mais moi je ne le voyais pas. Maudite lumière… Que me voulait-il, je n’avais rien fait… en tout cas, il me semble n’avoir rien fait. Je n’arrivais même pas à voir l’un de ses traits avec toute cette lumière, pourquoi frapper à cette heure… n’aurait-il pas pu attendre la nuit? J’étais quelque peu déboussolée et apeurée. Quoi faire? Laisser entrer un pur inconnu? Lui demander gentiment de partir? Mais avec l’orage qui arrivait, c’était quelque peu malpoli. Mais j’hésitais toujours. J’avais peur que lorsque je tournerais le dos, qu’il me poignarde ou me tir une balle.

Puis, il me demanda si j’étais Aurora, la fée de la lune. Mais comment savait-il ça!? Comment savait-il mon nom, en plus de savoir que j’étais une fée et aussi que j’étais la fée de la lune!? Je n’avais croisée pratiquement personne, alors comment aurait-il pu savoir qui j’étais? Ça m’inquiétait. Pourtant, il n’avait pas l’air méchant d’après se que je voyais… Il avait un message pour moi, et me demanda d’entrer à l’intérieur avant que l’orage ne nous atteigne. J’étais un peu nerveuse, j’avoue qu’avec la pluie, je devais le faire entrer, mais était-ce dangereux? Puis il m’assura qu’il laisserait ses armes en bas et en gardant une bonne distance de moi. Bon, c’était déjà ça… alors pourquoi pas…

« Eh bien… oui c’est bien moi. Mais entrez avant que l’orage ne nous rattrape. Je préférerais, comme vous l’avez dit, que vous laissiez vos armes en bas. Vous pouvez les mettre là. »

Ouvrant un peu plus la porte, je lui désignai une large boite en bois qui trainait là depuis que j’étais arrivée. Bien sur, je savais qu’elle était vide. Je le laissai alors rentrer et lorsque ce fut fait, je regardai à l’extérieur, pour voir s’il n’y avait pas de danger, mais je n’y voyais rien, donc je refermai la porte et la verrouillant. Montant dans les escaliers, j’entendais mon invité monter avec moi. Arrivant à l’autre porte, je l’ouvris et entra dans ma maison. Elle n’avait rien d’un luxueux château ou quoi que se soit, il y avait un grand matelas sur le sol, une grosse boite de bois, quelques coussins pour s’asseoir, il n’y avait vraiment pas grand-chose, mais j’y étais bien. Je devrais installer des rideaux la prochaine fois, au cas où je me réveillerais encore pendant le jour… Je lui désignant un des coussins.

« Vous pouvez vous asseoir là. »

M’asseyant sur mon matelas des plus confortable, je pris la position indienne et le regardai, du mieux que je pouvais avec cette lumière, mais heureusement, je discernais mieux ses traits. Des yeux d’un bleu époustouflant, un gros manteau à capuche en cuir foncé… et un pantalon simple.

« Donc, de quoi vouliez-vous me parler? »

La lune irais se lever bientôt, j’aurai donc mes pouvoirs. Je me sentirai beaucoup plus à l’aise à se moment là…

Juste avant de franchir le pas de la porte, il regarda une dernière fois derrière lui. L'orage approchait de plus en plus. C'est une belle note de courtoisie de lui permettre de rentrer, il ne serai pas obliger de se secouer à l'extérieur sous la pluie battante. Il fit le pas qui le porta sous le couvert du toit de la fée et laissa la porte se refermer et se verrouiller derrière lui. Respectueux de sa parole, il déposa ses armes dans la boites de bois. Un poignard, un pistolet Teaser et une matraque, tous trois posé dans le font de la dite boite et refermée avec soins. Il suivit son hôtesse au second étage en silence, observant chaque recoins de l'intérieur du phare. Peu voire pas de meubles, allure rustique en son ensemble. Cet endroit était tut d'une cachette provisoire, mais rien d'un réel établissement. Il n'y a rien ici qui permet une vie à long terme, alors tout cela suscitait bien des questions. Était-elle en fuite, et si oui de qui? Voulait-elle se cacher de la face du monde, et si oui pourquoi? Trop de questions, il lui en glissera peut-être mot plus tard, si elle le souhaite.

Il s'assit en indien face à elle sur le cousin qui lui servit de fauteuil. cette unique salle du second étage lui servait apparemment de chambre à coucher. L'endroit semblait familier, John se souvenait d,un endroit semblable... Dans une vieille grande abandonner du Maine, en pleine forêt, son terrain d'exil peu après son arrivé sur le continent il y a plus d'un siècle. Rudimentaire, peu salubre et particulièrement délaissé. Les même questions revenait en tête du détective, mais cette fois, se fût la question d'Aurora qui le ramena à l'ordre.

- Avant tout, j'ai une question... Et je suis désolé si elle vous ré-invoque de mauvais souvenirs... Est-ce que le nom d'Annalina vous est familier?

Il avait cette impression amère d'avoir toucher un point sensible, simplement par instinct. Le détective fit glisser sa mains droite dans son manteau, saisissant l'objet d'intérêt de la fée pendant que cette dernière devait sûrement livrer bataille contre les démons de son passer...

Invité

J’étais maintenant prête à recevoir ces questions, ces documents ou quoi que se soit. Il y avait surement quelque chose qui s’était produit qui avait attiré le regard de l’homme quelque années plus tôt pour venir jusqu’ici retrouver une fée solitaire qui n’allait pratiquement jamais en ville… Que pouvait-il bien me vouloir? S’asseyant en face de moi sur un de mes coussins, il prit la même position que moi en arpentant ma maison du regard. Attendant avec peur cette dite question, quant je l’entendis, ça me fit l’effet d’un coup de poing.

Revenant subitement dans mon passé, je voyais toute ces fées pleines de joie danser au non du « dieu » soleil, tous aussi heureuse les unes que les autres. Moi aussi j’étais heureuse dans ce temps là, mais moins qu’eux. La personne qui me maintenait sur mes pieds était elle, ma meilleure amie, Annalina. Avec sa chevelure brune foncé, son teint bronzé et ses vêtements bruns et verts, elle se fondait dans la nature, elle était la nature. Jusqu’au jour ou elle et moi sommes allées discuter un soir… Ou la tragédie se produisit… Revenant dans ma mémoire par coup violent, des larmes de terreur et de tristesse coulèrent sur le bord de mes yeux. La voyant se faire massacrer par ce qu’elle avait tant chérie, la voyant se faire lacérer au lieu de moi… Mettant mes mains sur mes poignets, je frottais frénétiquement mes cicatrices en croissant de lune. C’était une de mes visions, pourtant, je n’avais touché personne ayant pu connaitre mon amie et je n’étais pas dans un lieu qu’elle avait fréquenté… C’était seulement ma mémoire qui me torturait. J’avais été capable de chassé ces démons, de ne plus y penser, mais voilà que cet homme m’avait ramené ça! J’essayais de contenir mes larmes, de refoulé mes gémissement, d’emprisonner ma peur, mais rien n’y faisait… Elle s’était enchainée dans mon crâne… de nouveau. Prenant de profonde inspiration en me rappelant les paroles de réconfort d’Anna, je repris mes esprit en essayant de voir l’homme devant moi, mais ma vue était brouillée par les larmes.

« Familier? Elle faisait partit de ma famille à mes yeux… Elle était la seule personne qui m’a vraiment acceptée sans avoir peur de moi. C’était la seule personne qui comptait vraiment pour moi… Mais maintenant… elle n’est plus… »

Une nouvelle montée de larme roulèrent sur mes joues.

Son intuition et ses recherches le confirmèrent, d'autant que chaque fibre du corps de la mystérieuse fée, cette question a fait vraiment mal. Ce n'est pas toujours plaisant être investigateur, toujours poser des questions et parfois très personnelles et blessante... Ce genre de situation le rappelle. C'est avec un silence plein de respect et avec une touche de regret qu'il observa la fée se tourmenter elle même d'un œil sincèrement désolé. Ce n'est jamais la joie de recevoir la visite de démons du passé. Son côté professionnel ne manqua pas à l'appel toutefois. Il observa chaque signe corporel qu'Aurora laissait paraitre, par ou malgré elle. Ses cicatrices en formes de croissants de lunes étaient évidente aux yeux d'un expert. Signature personnelle, ou reflets de ses tourments? La façon dont les elle frottaient avec force et frénésie penchait plus pour la seconde option, mais John n'osa pas poser la question. il en avait déjà trop dit et il ne voulait pas abuser d'avantage de l'hospitalité du toit de la fée, alors que l'orage commençait à faire écho dehors et quel les premières goutes de pluie commençaient à tomber.

Elle trouva la force de lui répondre et sa réponse répondit à toutes ces dernières questions. Oui, c'est bien elle! Ce qu'il avait pour elle lui était bien destiner. Il lui laissa un temps pour lutter sont la seconde vague de flots, lui permit de retrouver un calme avant d'enchainer...

- J'ai quelque chose pour vous. Une ancienne lettre photo-copier et traduite, originaire du nord du Canada. C'est un contact à moi de cette région qui me l'a fait parvenir, juste au cas ou. Et Avec ce que vous venez de me dire, j'ai maintenant l'absolue conviction qu,elle est bien pour vous, de la part de votre amie digne d'une soeur...

Il sorti enfin ce qu'il cachait dans son manteau, la dite feuille de papier soigneusement pliée qu'il lui tendit...

Invité

J’étais enfouie dans mes plus tristes pensées. Je revoyais tout ces beaux moments passés avec Anna, quand nous étions petites et que nous jouions, dans le village, où elle me racontait des potins à propos des autres fées où encore qu’elle me parlait d’histoires terrifiantes sur les créatures de la nuit. J’avais voulue croire se qu’elle me racontait, mais n’ayant jamais vu ces choses à l’œuvre, je n’avais pas été capable d’y croire. Ce n’est pas parce qu’elles se nourrissaient de sang et qu’ils avaient de monstres qu’ils étaient nécessairement mauvaise! Je n’avais jamais pu gobée ces mots, mais je l’avais tant aimée, pour ses sourires qui me faisait sourire, pour son bonheur qui me rendait heureuse, pour tout se qu’elle avait pu faire ou dire de bon sur moi, elle m’avait toujours aidée et soutenue. Elle était tout pour moi…

Elle sortit de sa mémoire quand la pluie tomba avec force sur le toit et les fenêtres de mon phare. Reprenant un peu mes esprits, Anna n’aurait surement pas voulue que je me blesse en pensant à elle. J’essuyai alors mes yeux pour les sécher et regarda l’homme qui avait l’air de vouloir parler d’elle, mais était-ce bien le cas? Quand il continua à parler, je remarquai qu’il me regardait avec sensibilité, comme s’il voulait me réconforter… Ça me fit chaud au cœur. Alors qu’il me dit qu’il avait une vieille lettre photocopier et traduite qui venait d’où moi je venais. Il m’expliqua comment il l’avait eu et qu’avec ce que je lui avais dit, il était sur qu’elle était bien pour moi. Sortant sa main de son manteau, il me donna une feuille de papier pliée avec soin. La prenant délicatement dans mes mains, je n’osais pas l’ouvrir. Comment avait-il fait pour me la faire parvenir… Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Il fallait que je la lise, mais j’avais peur de l’ouvrir. Regardant l’homme, j’avais un petit sourire plein d’espoir. J’avais enfin une réponse à ma question, je m’étais toujours dis qu’elle était morte quand j’étais partit, qu’elle n’aurait pas pu survivre, mais maintenant, je serais soulager d’avoir la certitude de ce que j’avais toujours crue, sinon elle serait en vie et je pourrais essayer de la retrouver et m’excuser pour cette nuit-là, où je m’en étais toujours voulue… Je finis par ouvrir délicatement la lettre pour y lire son contenu…

Voyant qu'elle finit par ouvrir la lettre après un temps, Jonathan pris une grande respiration et pencha légèrement la tête vers l'avant, yeux clos, méditatif. À partir de maintenant, c'est entre elle et la lettre, il n'avait pas de rôle pour lui pendant cette partie de la scène...

La lettre photo-copier était écrite d'une écriture bizarre, irrégulière et grossière par moment, comme écrite à bout de doigts plutôt qu'avec une plume. Plusieurs pages s'y trouvaient, brochés le unes après les autres...

Aurora.

Cette nuit est sans doute mon ultime nuit. Même si au faut de moi je sais qu'il y a peu espoir que ce message te parvienne, peu importe ou tu es, je tente tout de même la chance pour toi... Et par le dieu Soleil, et dire que je n'ai aucun autre encre que mon propre sang...

Les créatures de la nuit ont fait leurs assaut sur notre sanctuaire cette nuit, barbares et assoiffés de sang. Plusieurs sont morts à la première vagues de ces monstres, mais il ne gagnèrent que le centre du village qu'à la seconde vague. Mes parents m'ont ordonner de fuir avant cela, mais certaines de ces créatures, agissant indépendamment de la masse, m'ont capturer lorsque j'approchais de nos bois. J'ai eut beau me débattre pour me libérer, celui qui m'immobilisait avait la force de dix homme au moins. J'ai pu voir trois de mes kidnappeurs, trois hommes. Deux de fortes musculatures aux yeux luisants à la lune et ne portant que des pantalon de lin paysan, torses nus. Le troisième était habillé d'un long manteau rouge sombre à capuchon, plus blême et chétif, mais dégageant une drôle énergie. Étrangement, il ne m'ont pas agresser et m'ont déposer à terre en me demandant si j'allais bien. Ils me faisait penser à toi, alors sur le coup ça me rassurait. Je te jure qu'ils ne m'ont ni agresser, ni blesser. Ils m'ont permis de vivre quelques instants de plus encore...

J'étais coincé entre confusion et admiration. Ces hommes avaient certes un côté effrayants et mystérieux, je les trouvaient aussi beaux et séduisants. Je ne savais pas si je devais m'éloigner à toute jambes ou m'approcher d'eux. Ma confusion ne dûra pas longtemps, les deux hommes se sont retourner vivement, comme s'ils étaient alertés, et se fût le cas. Une bande de dix autres créatures de la nuits, ressemblant à mes sauveurs mais en bien plus sombres et menaçant encore, fonçaient vers nous comme des chasseurs vers leurs proies. Nous prirent la fuite à nouveau. J'étais stupéfaites! Les deux hommes aux yeux luisant couraient comme de vrais loups en chasse même avec mon poids sur le dos, et le troisième ne semblait même pas s'épuiser et encore moins avoir besoin de respirer pour courir comme une flèche, malgré qu'il soit si svelte.

Après un moment, nous poursuivants ont ralentit le pas et nous les perdîmes de vus. Nous avions cru au début être en sécurité, mais nous avions eut tort. L'homme qui me portait sur son dos reçu une flèche dans son tibia, il relâcha un cri digne d'un fauve enragés sur le choc. Cela a eut le double effet de m'effrayer en tombant au sol et t'attirer vers nous une pluie de flèches. Une d'entre elle vint se loger dans mon épaule gauche et j'en ressent encore la douleur. En l'arrachant, je vis que la pointe était en fer rouillé... Et je suis une fée! Les résidus de fer se sont répandus dans mon sang, mais pas assez pour me tuer rapidement. Mes deux compagnons recevaient chacun au moins dix flèches à des endroits différents de leurs corps, mais ils tenaient encore debout, presque comme si de rien n'étaient. Le troisième était tellement rapide et agile qu'il évitait les flèches sifflantes comme l'on évite un ballon de jeu. Encore une fois je me demandais quel genre de surhomme m'accompagnaient. l'un des deux homme de la première ligne fit un signe de main au troisième, le plus chétif, qui me prit dans ses bras et partit en course. Les deux forts-hommes sont restés en arrières... Et je les ais vus se transformer en loups de taille immense pour charger eux seule dans les ombres de la forêt. Nous ne les avons plus revus, mais je salut leurs courage et leurs sacrifice pour nous avoir donner une chance...

Je n'avais plus assez de souffle pour poser des questions, qui étaient-ils? Pourquoi faisaient-ils cela? Pourquoi sauver une pauvre fée sans défense de façon aussi brave et désintéresser? Mais ne ne devait pas trop m'y épuiser. je perdais du sang abondamment, je devrais économiser mes forces. Je faillis m'évanouir quand un autre sifflement de flèche vint me réveiller. Mon nouveau porteur la reçu dans le haut de la cuisse droite. Ce dernier retint son cris, mais sa course folle freina nette et il se mit à boiter bizarrement. Je remarqua alors un détails que je n'avais pas pris grande attention jusqu'à maintenant... Il ne respirait effectivement pas! Comment est-ce possible. Une autre questions que je n'ai pas pu lui poser car il me posa au sol immédiatement en m'ordonnant de fuir le reste par mes moyens, a son tour il allait faire front. Je n'ai pas eux le temps de le demercier que je pris la fuite en voyant ses ongles s'allonger et comme des griffes... À son tour, je ne le revis plus après cela.

Je me suis cacher dans le coeurs d'un vieil arbre mort creusé par la nature. j'ai utiliser ce qui reste de mon sang pour écrire ce message sur une paroi de l'arbre. Je ne sais pas si je survivrai à cette nuit. Le fer m'en beaucoup empoisonner... Mais je voulais absolument te dire ce dont j'ai été témoins. Que ceux qui disait que les créatures de la nuits sont tous des monstres... ont torts. J'ai été sauvée par trois d'entre elles, valeureuses et pleines de bontés. Il y a des créatures de la nuits comme il y a des hommes, certaines meilleurs qu'eux, d'autres pires. Je suis heureuse d'avoir eut un si beau témoignage avant mon heure...

Mais je voulais surtout te dire, ma belle... Que je n'ai jamais arrêter de penser à toi. Peu-importe ce qui m'arrivera, je souhaite de tout cœur que tu soit heureuse, que tu trouve toi aussi des amis parmi les créatures de la nuits qui soient aussi bonne et pleine d'humanité comme furent mes trois sauveurs... Mais d'abord, et avant toute chose, je veux te dire que je t'aime Aurora. Comme mon amie, comme ma soeur que j'aurai tant souhaité avoir, je t'aime.

Annalina

Invité

Lisant la lettre avec la plus grande des attentions, pendant ma lecture, j’ai du arrêter quelque fois parce que mes yeux étaient si brouillée de larmes que je n’y voyais plus rien. J’ai sangloter tout le long de la lettre, heureuse d’avoir enfin des nouvelle de ma tendre amie que je croyais morte, bien sur, maintenant elle l’est, puisse-t-elle reposer en paix! Je dévorais les mots qui étaient écrit sur le papier qui celui-ci s’humidifiait de mes propres larmes. Je sentais presque se qu’elle a ressentit, la peur, l’angoisse, la confusion, la fascination, la douleur, la joie.

J’étais heureuse de savoir qu’elle avait enfin changée d’avis sur les créatures de la nuit, elle avait toujours gobé tout se qu’on lui avait dit sur la monstruosité de ces « bêtes ». J’avais essayée de lui dire que nous n’avions pas de preuves de leur méchanceté, mais des fois, il faut le voir de nos yeux pour le croire et elle, elle l’avait vécu! Elle avait enfin pu croire ce que j’avais tant voulu lui faire comprendre! J’aurais tant voulu la revoir pour lui parler de tout ce qui m’était arrivée et si j’aurais pu, elle serait plus vieille que moi! Mais, je ne le pourrai jamais parce qu’elle n’est plus…

J’étais heureuse et malheureuse à la fois, des émotions conflictuelles. Je me levai et me jetai aux bras de cet inconnu. De chaudes larmes coulaient le long de mes joues, et j’avais un large sourire. Je restai un moment à l’enlacer puis après environ une minute sans parler je le lâchai et me rassit en face de lui.

« Merci, merci beaucoup. »

Il pu le voir tout comme l'entendre et le sentir. Les battement accélérer du coeur de son hôtesse derrière sa forte poitrine, sa respiration saccadée par la peine, ses frissons... Lorsqu'on a des sens sur-développés, chaque réactions qu'un humain peut croire invisibles ou discrètes d'un corps vivant devient vif et parfaitement clair. Le corps parle bien plus souvent pour l'âme que la plupart des gens le pense, ainsi est né les théories et pratiques sur le langage corporel... Mais bien sur, John n'avais pas besoin de toutes ces théories, son intuition animale était que trop forte.

C'est alors qu'il termina de sonder la profondeur de l'esprit de la fée qu'il fut alerté par plein de bruits soudains et rapides. Une attaque?... De sa part? N'ayant seulement le temps d'ouvrir ses bras croisée et lever la tête, elle se jeta dans ses bras pour lui faire une accolade aussi forte qu'affectueuse. À en juger sa réaction subite, ses larmes et la raison de tant de gentillesse, elle lui tait fortement reconnaissante. Ses remerciement fit toutefois chaud au coeur du werewolf, qui referma avec soins ses bras autour d'elle pour lui redonner de cette chaleur qu'elle lui offrait...

- Ça m'a fait plaisir....

Oh que oui! En son for intérieur, Jonathan aurai tant souhaité avoir un témoignage écrit semblable de sa famille avant de la quitter d'exil, elle et son Angleterre natale. Mais un tel espoir serai égoïste si l,on ne rend pas la pareil a un autre, connu ou non. Il avait de quoi être satisfait, il venait de résoudre une de ses égnime les plus mystérieuses qui aient trainé dans son bureau depuis presque 30 ans. Ayant tout fait sur une base volontaire, la chaleur du corps d'une femme est un payement non-obligatoire, mais oh combien le bienvenu. Il la garda alors dans ses bras un bon moment, allant même lui flatter les cheveux d'un de ses mains, de la racine aux pointes... Bon dieu que ces derniers sont soyeux...

Invité

Je venais de me délasser de son étreinte que je sentais encore ses doigts caresser mes cheveux, sa douce poigne lissant ma crinière, si bonne, si rassurante… J’aurais voulue rester comme ça plus longtemps, mais ça aurait été bizarre, surtout que maintenant je le voyais grâce à la lune. Un grand homme musclé aux cheveux blond mi-long. Ses yeux d’un bleu si clair qu’il offrait une lumière dans l’ombre la plus profonde. Il me faisait tant rappeler le loup-garou que j’avais autrefois rencontre il y a plus de 100 ans. J’avais été si heureuse dans ce bois cette nuit là, s’enter entourant de nos bras, une nuit torride qui m’avait paru si courte, mais qui avait durée quelque heure… Son corps si chand…

Reprenant mes esprits, je regardai l’homme devant moi qui me rappelait de beaux souvenirs. J’eus un mince sourire en baissant la tête. Pourquoi me sentais-je si bizarre? Étais-ce du fait qu’il m’avait rapporté quelque chose de si précieux à mes yeux? Voyant que nos genoux se touchaient, j’eue un petit rire et je relevai la tête vers lui.

« Que puis-je faire pour vous, monsieur… Monsieur l’inconnu pour vous remercier? »

Le temps passe plus lentement quand ont tiens une femme en ses bras. Le mélange entre leur savoureux parfums et la chaleur de deux corps réunis... Ce sont des sensations déjà très excitantes et enivrantes pour un humain, alors imaginons pour un loup-garou. C'est comme leur faire sentir l'odeur d'un bon steak saignant assaisonné tout juste sorti du grill. Ça donne faim, mais vraiment l'eau à la bouche... Mais pas au même genre d'appétit, bien sur. Un appétit beaucoup plus... Charnel, il faut dire.

Elle fini par lui adresser parole, lui demandant comment le remercier. Lui? Il est vrai qu'en temps normal, il demandais payement pour ses services et ont le rencontre avant, signe les papiers, etc... Mais dans ce cas-ci, il l'avait entièrement fais par intérêt personnel envers la cause. Par coup-de-cœur quoi. Ce n'est pas comme si un petit bénévolat par bonté allait le tuer, bien au contraire. Il est parfois bon de se rappeler qu'il y a un homme derrière le loup.

- D'abord, commençons par nous tutoyer et ensuite... Appelle-moi Jonathan, ou John si tu préfère. Pour le reste, me permet-tu de dormir ici cette nuit, pour éviter l'orage? Les coussins dans mon coin me suffirons. Je serai silencieux et je partirai demain matin de bonne heure, je ne te dérangerai pas...

C'est demander la charité, peut-être. Mais bon, un homme n'en est pas un s'il n'est pas honnête envers lui comme il l'est envers autrui. Et dans son cas, tant qu'à s'être beaucoup rapprocher de cette jolie fée de la nuit tout en sentant toute une aura de mystère derrière elle, pourquoi ne pas en apprendre un peu plus sur cette si belle compagnie...?

Invité

Relevant doucement les yeux en entendant ses paroles caresser mes oreilles, je plongeai mes yeux dans les siens. Alors il s’appelait Jonathan, John pour les intimes... Dormir ici? Chez moi? Mais quelle bonne idée! Mais étant un inviter il était hors de question que…

« Alors John, j’accepte avec plaisir de te garder pour la nuit, mais il est hors de question que mon invité couche sur mes coussins, tu prendras le lit. De toute manière, il y a assez de place dans mon lit pour deux. »

Il était vrai qu’il y avait de la place pour deux dans mon lit, je dirais même trois. On ne risquait pas de se donner des coups de pied durant notre sommeil… Il fallait bien dire que d’avoir quelqu’un dans près de soi, chez moi, c’était spécial… J’avais toujours vécue en solitaire, surtout dans ma maison, et maintenant, quelqu’un allait coucher dans mon lit, se soir.

Je décidai alors de me lever en contournant John et en frôlant son dos du revers de ma main, je gambadai jusqu’à la fenêtre de mon phare pour regarder le paysage déformer par la pluie incessante. Même avec la pluie, je voyais le paysage s’étendre à perte de vue. J’avais si souvent été sur le rebord de ma fenêtre que je me rappelais du monde qui m’entourait.

« Tu sais, avoir quelqu’un à ses cotés quand on est habituée à vivre seule, ça donne chaud au cœur… Merci de bien vouloir rester… »

Je voulu me retourner pour le regarder, mais il était déjà devant moi, j’eus un petit saut, j’étais surprise en fait… mais reprenant vite mes esprits, je mis une main chaleureuse sur son torse avec un sourire plein de bonté. Puis elle vint accoté sa tête sur le torse de l’homme et colla son corps sur le sien…

Elle accepta, c'était déjà très gentil de ne pas le laisser se faire tremper sur le chemin de retour. Toutefois, il fût incertain un moment, quand elle lui dit qu'il dormirai dans son lit à elle. Il ne voulait absolument pas qu'elle se sente chasser de son chez-elle, aussi humble soit-il. Un toit la bordant est le seul réel luxe qu'elle ai ici. Il allait s'y objecté quand elle avança qu'il y avait assez de place pour eux deux dans son lit. Vraiment, eux deux? Était-ce une invitation? Son instinct ne tarda pas à lui souffler qu'il peut bien s'agir de cela, de façon indirecte de par la fée de la lune. Qu'importe, qu'elle le lui demande directement ou non, la réponse serai très probablement resté la même.

Lorsqu'elle lui fit dos, il décida de sauter sur l'occasion et il se leva et s'approcha d'elle en silence. Furtif tel une ombre, il arrivé à portée de bras d'elle lorsqu'elle lui adressa parole. Paroles qui lui fit tout autant chaud au coeur, cela fait du bien d'être avec quelqu'un à la compagnie aussi sympathique que magnétisante... Et c,et très sûrement ce magnétisme qui l'amena à elle. Lorsqu'elle se retourna à lui, il ne se fit pas prier de la prendre dans ses bras malgré son étonnement et glisser sa mains dans ses long cheveux blanc comme neige... Étrange, la seconde femme qu'il connais a avoir cette couleur de crinière, serai-ce une nouvelle mode? Quoi qu'il en soit, il lui fit une marque d'affection typique aux Werewolf. Étant de natures physiques et adorant manifester leurs appréciation par le contact, il la colla chaudement tout en glissant son nez derrière l'oreille de la fée, façon typiques aux hommes-loups d'en prouver leurs affection. Tant qu'à être aussi proche d'elle, il murmura quelques paroles à son oreille d'une chaude et douce voix.

- Ça me fait plaisir, je suis content d'avoir pu te libérer d'un grand poids se soir...

Invité

Toujours accotée sur son torse, je sentis sa main se faufiler dans mes longs cheveux. Sentant son souffle derrière mon oreille, j’en souris. Sa chaleur m’envahis tout le corps. Mais qu’est-ce qui m’arrivais…? Oui, il m’avait aidé à retrouver une part de moi avec cette lettre, mais était-ce une raison pour me jeter dans ses bras? Y repensant bien, c’était un peu fou non? Pourtant j’étais si bien… Je me sentais en sécurité, comme si rien de pouvait rien m’arriver. M’enfonçant plus profondément dans le torse de John, je levai la tête pour le regarder. Posant une main sur sa joue, je plongeai mon regard dans le sien et je sentis une sorte de joie mélanger avec de la timidité et autre chose d’indéfinissable… J’avais des frissons partout sur le corps, mais j’avais chaud à cause de John qui dégageait une forte chaleur. J’abaissai la tête Au niveau de sa poitrine, là ou sa chemise était ouverte sur son torse de grand homme, déposant mes lèvres dessus, lui laissant de doux baisers à l’endroit où son cœur battait. Puis relevant la tête vers son visage, je le regardait avec profondeur, un regard lourd de sens, plein d’émotion…

Il y a bien des moyens de faire fondre un homme, on faire grogner un loup de plaisir... Mais tout dépend de le science que l'on y met. Et c'était le cas, cette jolie fée de la nuit prouvait avec quel art les fées sème la tentation et le désir envers les hommes qui les attirent. Sa façon de l'embrasser le torse, de léger baisers évasif mais oh combien excitant, le força à redresser la tête et serrer les dents pour contenir ses grognement plein d'envie. Lorsqu'elle se redressa pour le fixer dans les yeux, John dû faire un effort de volonté pour ne pas se faire totalement subjuguer par le regard miroitant des yeux couleur lune d'Aurora. Bon sang qu'il sont si ressemblant à la lune en toute sa splendeur. Cette jeune femme aux yeux de lune créait-elle autant d'hypnose envers les autres créatures sujette au cycle de lune? Des question sans réponse, car John ne trouvait pas la force d'esprit de pousser se sinterrogations plus loin, le spectacle est trop... Magnifique.

Il se dit finalement, que cette dernière voulait peut-être être plus proche de lui, mieux le connaitre, l'admirer, le toucher... Alors d'une main, il déboutonna le reste de sa chemise pour lui laisser pleine vue sur son torse. Les multiples cicatrices venant des guerres passée et des sanglants combat contre maintes créatures au nom de la meute y était encore apparente, fidèle au rendez-vous. Des lacérations irrégulières un peu partout se voyaient, prouvant que derrière l'homme charmant et chaleureux qu'il manifestait présentement ce trouve un guerrier bestial et endurci, marqué par la rage de bataille et la ferveur de la cause. Trois lacération bien évidente, épaisses et longues se voyaient sur le torse de John, partant de son épaules pour venir se terminer au niveau de son rein. Les griffes d'un adversaire particulièrement coriace et puissant, cela ne fait aucun doute.

Mais l'homme ne voulait pas que ses trophées de chasse effrayer la belle fées alors il l'embrassa sur le front d'un baiser chaud et protecteur. Tout pour la rassurer, pour lui dire qu'elle ne risque rien, qu'il n'est pas méchant... Qu'il n'est pas un monstre...

Invité

Toujours mes yeux dans les siens, je ne savais pas quoi penser… Je voulais tellement être près de lui, me rapprocher de cet homme, mais comment faire? J’étais déjà près de lui, je le touchais de mes mains, j’étais bien, je me sentais à ma place. Par instinct, je posai ma main sur mon pendentif. Sentant sa main bouger, je me décollai pour voir se qu’il faisait. Détachant le reste de sa chemise, je fus surprise de voir le nombre de cicatrice que John portait à son torse. Des longues comme des minces, des grosses comme des petites, comme un homme pouvait avoir autant de blessure? Le regardant de mes yeux, il m’embrassa sur le front pour me réconforter surement. Je lui souris pour lui montrer que j’allais bien. Mais j’étais tout de même stupéfaite par le nombre de marque. Posant doucement ma main sur son ventre, je passai mes doigts sur les cicatrices de John. Voyant ensuite les trois grosses et longues cicatrices qui étaient pratiquement parallèle, je posai ma main dessus, suivant la trace de ses doigts, je regardai de nouveau John avec un regard plein de tendresse.

Je posai une main sur sa joue, le caressant doucement avec un petit sourire, je fis descendre ma main à l’arrière de son cou. Posant ensuite mes mains sur ses épaules, je descendis le long de ses bras musclés pour ensuite rejoindre ses mains. Prenant sa main droite entre mes deux mains, je lui donnai quelques baisers pour ensuite emmener sa main au niveau de mon cœur. Posant de nouveau mon regard dans le sien, je lui souris de nouveau. Me rapprochant de nouveau de son corps, tout en tenant toujours sa main entre le mienne. J’amenai sa main au niveau de ma hanche et je posai les miennes sur son ventre tout en les mouvants délicatement vers le bas, les flancs, mais toujours en descendant lentement. Arrivant à ses hanches, je baissai la tête au niveau de son ventre ou j’y apposai doucement mes lèvres. Je fis faufilai mes doigts dans son pantalon, mais au niveau des hanches, mes pouces stoppant ma route.

Tout n'était qu'enchainement de douceur et de tendresse les unes après les autres, les chauds baisers, les doux regards, les touchés affectueux... Tout de quoi faire fondre un hommes. Les quelques petits grognement subtils et amusant qu'il libérait étaient trop luxurieux pour être menaçant, c'était l'expression du loup en lui, prouvant qu'il adorait son traitement de faveur actuel. Il laissa la jolie fée s'amuser avec lui, encore bien docile et adorable pour l'heure. Il guida sa main à ses lèvres tendres, puis a ses seins chaud et généreux, et finalement à ses hanches féminine et invitantes dont il en se gêna pas de saisir avec fermeté et possessivité. De long et foudroyants frisson de plaisir traversait l'échine de l'homme de la tête aux hanches depuis qu'elle y avait passé la mains et il sentait le désir s'accumuler en lui... Et pour en ajouter d'avantage, la sentir descendre au niveau de son ventre ne fit que multiplier ses envies les plus audacieuse...

Ah et puis merde, tant qu'à en être rendu là! De son autre main libre, il détacha frénétiquement sa ceinture qu'il lança sans attention et déboutonna son jeans, laissant maintenant libre chemin et arbitre à Aurora. Mais le simple fait d'avoir agis ainsi en disait déjà beaucoup sur les désirs profond de l'homme-loup. Voyons voir ou le jeune allait mener...