Moment paisible? [PV Gabriel]

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Je venais de me réveiller, c’était la nuit de mes 570 ans, enfin… Cela faisait 40 ans que je vivais dans mon petit nid douillet, dans mon phare sur le bord de l’océan, protégée par la forêt que j’avais habitée si longtemps. M’étirant, je me levée, nue, et regardai par l’une des fenêtres qui entourait ma maison. Je regardais l’océan qui se perdait dans l’horizon. Avec un sourire, j’enfilai une longue robe blanche avec un corset noir qui laissait pendre plusieurs cordes de satins. Posant ma cape sur mes fines épaules, j’ouvris la porte qui me montrait l’escalier en colimaçon et le descendis. Arrivant au bas des marches en ouvrant la porte, une brise me frôla le visage, si douce, j’étais heureuse. Sortant en mettant mes pieds nus dans l’herbe, j’allai m’enfonçai dans la forêt qui n’avait plus de secret pour moi.

Entendant le bruissement des feuilles, la forêt était d’un calme apaisant. C’en était presque étrange. Marchant, courant, volant, J’arrivai à une source d’eau claire. M’agenouillant devant celle-ci, j’y vis mon reflet. Le reflet d’une magnifique femme, pourtant étrange avec ses cheveux blancs et ses yeux de la même teinte. Me gratifiant d’un sourire, j’y dévoilai mes dents pointues qui m’enlevèrent mon sourire… Pourquoi la lune m’avait-elle donnée ces dents? Pour me montrer la face cachée et ténébreuse qu’elle avait? Son mauvais côté? Pourtant la lune était si calme et enchanteresse…

Prenant de l’eau dans mes mains, mon visage fut déformé par les vagues que produisait l’eau. M’aspergeant de cette eau, c’était si rafraichissant… Quelque peu épuisée de ma course, je m’assis à un arbre en enlevant mon corset qui me serrait tant que j’en avais de la difficulté à respirer… Dévoilant, encore une fois, un décolleté plongeant, je me sentais mieux. Mes mains sur mes côtes, juste sous mes seins, je respirai profondément et fermai les yeux en quête d’une tranquillité absolue. Pourtant, j’entendis des feuilles mortes craquer… Qui était-là?

Gabrièl chassait cette nuit là. Il devait refaire ses forces après une nuit coupée trop tôt! Après l'épisode des adolescents lui ayant voler sa rapière et l'ayant récupère grâce à une charmante et bizarroïde fossoyeuse lycanthrope, il avait décidé de rester une nuit de plus dans l'entrepôt avant de changer de refuge. Mais ayant exagérer les faits de manière à mettre le vampire dans de beaux draps, les parents des ados ayant voulu prouver leurs courage avaient décidés d'en finir avec lui. Par chance, ils n'avaient finis par trouver son lieu exact de repos au coucher du soleil. S'il aurait été découvert en plein jour, il ne serait plus de ce monde! Encore quoi il avait du ce risquer dehors alors qu'il faisait quand même encore jour! Affaibli et blessé par le soleil, il avait tout de même réussi à ce trouver un abri jusqu'à ce que le soleil disparaisse sous l'horizon.

Cela faisait plusieurs cerfs qu'il vidait entièrement de leurs sang, mais il n'avait pas entièrement regagner sa force et sa forme. Pour bien faire, il lui aurait fallu du sang humain ou bien du sang de fée...Ayant assez récupérer pour au moins ne plus être en danger, il s'accorda une pause, ce promenant dans les bois au pas de jogging. Il s'arrêta alors, marchant sur une branche et des feuilles mortes, son odorat affiné détecta une vie non loin. Il inspira profondément et n'en crût pas sa chance! Une faëry! Bon, s,il aurait été en plus mauvais été que ça il aurait bondit et en aurait fait sa proie permission ou pas, mais il avait assez récupéré pour pouvoir demeurer civil. Il sorti donc de sa cachette et marcha lentement mais sûrement vers la délicieuse odeur.

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J’ouvris les yeux à la recherche du bruit, qui avait bien pu marcher dans cette forêt? Ce ne devait être qu’un lapin… Oui, c’était surement ça. Refermant de nouveau les yeux, je m’enfonçai dans mon esprit, un calme si pure y habitait… C’était presque anormal. Puis je me dis, si c’était quelqu’un qui avait produit ces craquements, et si c’était plutôt quelque chose? Restant quelque peu sur mes gardes, même si je me disais que rien ne pouvait m’arriver, j’activai mon Glamour… Nous ne sommes jamais assez prudents!

J’ai ramenée mon capuchon sur ma tête, cachant à peu près mes cheveux blancs, et par la même occasion, gardant secret la couleur de mes yeux. Ce qui m’as souvent amusée c’est que les humains, en voyant mes yeux, croyait que j’étais aveugle et me laissait toute la place possible dans mes déplacement pour ne pas que je leur tombe dessus… Je pouvais ainsi garder ma bulle et ne pas me faire déranger par des milliers de personnes à cause de ma beauté qui me causait de mauvais tours…

Mon corset était toujours à côté de moi, il restait là à attende que je le porte pour m’étouffer, encore, avec. J’aimais tellement ce genre de vêtements, mais c’en était un défi que de les porter toute la nuit! Entendant de nouveau un craquement, je me levai en regardant autour de moi et oubliant complètement mon corset… J’étais quelque peu lunatique, très souvent même! Ne voyant rien, enfin, personne je me retournai, me disant que ce n’était pas un bon endroit et que je devais peut-être le quitté. Trop tard! Lorsque mon 90° fut fait, je vis un homme vêtu de noir et aux cheveux noir. Sa peau paraissait beaucoup plus blanche qu’elle ne l’était à cause de ce surplus de noir, mais il fallait quand même savoir qu’il était très pâle…

« Bonjour…? »

J’étais bouche-bée, quoi faire à ce moment ci? Devais-je courir ou rester ici… J’ai décidé de rester ici et je lui ai alors souris. Pourquoi ne pas faire connaissance puisque cela faisait peut-être cent ans que je n’avais vu personne appart ceux de mes visions? J’ai alors pris un de mes poignets par mon autre main et le caressant, je sentais encore la cicatrice qui paraissait si fraiche sur mes poignet…

Gabrièl eût alors la confirmation qu'il y avait bien une faëry dans les environs, car l'odeur délicieuse et définitivement féminine qui aurait été irrésistible pour un plus jeune ou s'il aurait été davantage affaibli venait de diminuer grandement. L'intensité magique avait laissé place à une nette et agréable odeur féminine. Le vampire voyageur s'approcha davantage, se fiant davantage à son odorat qu'à sa vue, lorsqu'une voix mélodieuse l'aborda. Un simple bonjour un peu incertain, dévoilant une superbe jeune femme vêtue d'une robe à l'ancienne revêtue d'une cape de voyage à capuchon. Le vampire cligna des yeux un moment, incertain si une telle beauté était fruit de son imagination ou de sa faiblesse, mais entendant son cœur battre, il en conclut qu'elle était bien réelle.

Il s'avança à pas prudent vers elle et lorsqu'il fût à uns distance raisonnable pour lui parler sans devoir trop monter la voix, il répondit donc poliment avec un sourire ce voulant bienveillant:

- Bonsoir Mademoiselle. Vous m'avez surpris, je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un dans les environs en pleine nuit. Ce n'est guère prudent de ce balader seule dans les environs mademoiselle, vous pourriez tomber sur des bestioles moins respectueuses que moi!

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or=blue]]Un peu nerveuse, ce n’était pas au fait de la peur, mais plus pour le sentiment de découvert. Je souriais stupidement de mes dents pointues en tenant mon poignet et baissant la tête. Il ne lui avait pas encore dit un que je me faisais envahir par une certaine joie, mais comment l’expliquer? Je relevai les yeux en le regardant enfin, lui. Je vis alors ses yeux, d’un noir profond, si profond que l’on pouvait se perdre dedans… Des yeux si spéciaux, un peu comme les miens, blancs comme la lune, mais il ne pouvait les voir à cause de l’ombre que projetait ma capuche. C’était complètement le contraire pour nous deux… J’étais de couleur blanche et lui en noir. Était-ce un hasard?[/size]

Il m’a ensuite parler, il m’a avoué qu’il ne pensait pas trouver quelqu’un ici… Et que ce n’était pas très prudent de se promener dans les environs. Que répondre à sa? Que j’étais une fée et que j’avais des pouvoirs pour me protéger? Que je vivais dans un phare un peu plus loin? Non, non… Il me prendrait pour une folle, il pourrait même me tuer tien! Ou peut-être pas…

« Eh bien, j’avoue que c’est parfois un endroit un peu terrifiant, mais j’ai toujours vécu près d’une forêt… J’adore m’y promener, merci quand même de ton attention. Et toi, que fais-tu ici? »

C’était peut être un peu indiscret, mais il posait des questions, alors pourquoi ne pas en poser…? J’ai gardée mon regard dans le sien, dans un sens, j’étais contente qu’il ne puisse contempler les mien, je ne voulais pas l’apeurer avec mess yeux si étranges. Ça aurait peut être tout brisés et il serait alors partit… on ne sait jamais?

Gabrièl fût un tantinet pris de cours de voir que la jeune femme le tutoyais déjà, mais il haussa les épaules en ce disant que ce n'était pas grave. Il avait suivi l'odeur que par simple curiosité, il n'avait pas vraiment de plans ou d'idées précises en tête. Voulant rester détendu, il s'assied au sol doucement, laissant ses mains pâles sur ses jambes croisées. Il bougea un peu la tête, de manière à ce faire craquer la nuque légèrement, puis répondit ensuite sur le ton de la conversation:

- Hey bien pour tout vous dire, je chassais pour me nourrir. Je suis un vampire et j'ai du quitté mon refuge un peu tôt aujourd'hui, le soleil m'a affaibli, alors je reprenait des forces lorsque j'ai senti votre odeur. J'envisageais de retourner en ville avant d'avoir perçu votre odeur pour prendre un peu de sang humain, car leurs sang nous redonne des forces plus vite que celui des animaux. J'étais curieux alors je suis venu voir. Sincèrement j'ai été très étonné de sentir une Faëry dans un lieu aussi reculé! Au départ je n'étais pas certain si mes sens me disaient vrai, mais lorsque l'odeur à cessé d'être vraiment très alléchante, j'ai deviner que vous aviez activé une sorte de protection, de là ma déduction de votre origine féérique.

Oh, ne vous inquiétez pas! Je ne suis pas a 100% de ma forme mais je suis encore assez fort pour rester civilisé! Venez vous asseoir, la nuit est douce et le ciel étoilé est très beau ce soir! Un peu de compagnie nous fera du bien j'en suis certain!

Termina t-il avec un sourire rassurant et en tapotant légèrement le sol non loin de lui.

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Après ma question, je me suis demandée si j’en avais pas trop demandée, serait-il aussi courtois ou me sauterait-il dessus pour ne pas qu’on découvre ses plans? Peut-être était-il agressif et dangereux, sinon calme et sympathique… Étais-je en danger ou en sécurité? Disons que pour le moment, je ne sentais aucun des deux, disons que j’étais plus confortable dans un endroit que je connaissais tant. En cet endroit, je n’avais pas peur, mais avec cet inconnu, je ne savais pas comment me sentir. Cela me rappelait un peu ma rencontre, il y a plusieurs centaine d’année, avec le loup-garou, pourquoi avoir peur? Il avait été si gentil avec moi, si doux… Je ne crois pas que je devais avoir peur, alors je me sentais rassurer et je lui souris.

Le voyant s’asseoir au sol, je ne l’imitai pas, je le regardai dans le plus profond de ses yeux avec une certaine joie inexplicable, mais je me sentais bien… Il commença à m’expliquer le pourquoi de sa présence, se nourrir… Je reculai d’un pas, ça devenais un peu dangereux non? Et s’il avait encore faim et qu’il me vidait de mon sang? Il m’avoua qu’il avait manqué de force et qu’il avait cherché à reprendre des forces dans la forêt. Pourquoi ici? Quand il me dit que le sang humain était plus revigorant que celui des animaux, je portais un air dubitatif, je ne connaissais pas grand-chose des vampires, à part qu’il se nourrissait de sang… Il a dit aussi qu’il avait deviné que j’étais une Faëry lorsque mon odeur fut moins alléchante. Reculant d’un autre pas, je me disais de plus en plus que je n’avais rien à faire ici, avec lui… Pourtant, il me rassura en me disant qu’il voulait rester civilisé et que de la compagnie serait beaucoup mieux que la solitude. Je m’avouai que j’avais bien besoin d’être avec quelqu’un, j’avais de plus en plus l’impression de me refermer sur moi-même ces temps-ci… Quand il me sourit, mon incertitude s’envola et mon sourire revint. Il tapota le sol près de lui pour m’inviter à m’asseoir. Acceptant cette invitation volontiers, je m’assis près de lui.

« Disons qu’il m’est plutôt rare de voir des humains, et encore plus rarissime de voir des créatures de l’ombre… Il est vrai que la nuit est magnifique se soir. Puisque tu m’as découvert, je crois que la cachoterie n’est plus du jeu… »

Prenant une grande respiration, j’ai enlevée ma capuche en dévoilant mes cheveux et mes yeux. Le regardant avec un peu de gêne, c’était la deuxième fois que je dévoilais mes atouts que j’avais trop camouflée. Sur ce point, nous étions complètement différent… Mais sinon, étais-ce le cas? Quand j’ai décidée de le fixer droit dans les yeux, qu’en dirait-il? De toute façon, qu’en avais-je à faire de son opinion? Tout en fait, savoir ce que lui penserait de ces détails me permettrait de savoir se que les autres penseraient… J’ai souris, de par la gêne, en baissant les yeux, dévoilant mes dents pointus, moi aussi j’en avais! Mais moi ce n’était pas que les canines…

Gabrièl fut agréablement surpris de voir que cette jolie fée ne s'enfuyait pas à toutes jambes. Il savait pertinemment que le sang féérique était une vraie drogue pour les vampires, mais contrairement à plusieurs des siens, Fitzroy avait des morales et un code d'honneur. Il n'était pas au sommet de sa forme ce soir, mais il n'avait presque plus soif. Il ne lui aurait manqué que quelques gorgées supplémentaires et encore c'était presque de la gourmandise! Il devait aussi avouer que la jeune femme sentait très bon, cette fois il parlait de son arôme, non de son sang! Il fut un peu surpris de son apparence, mais il afficha vite un sourire et rit un peu.

Une fois son sérieux revenu, il déclara avec enthousiasme:

- Fascinant! Nous sommes l'inverse l'un de l'autre! J'ai les cheveux et les yeux noirs et vous, vos yeux et vos cheveux sont blancs! Ma foi vous êtes vraiment très jolie! Et une sacrée dentition en plus! Ma foi, on pourrait croire que vous avez été mordue et attenté d'être transformée en vampire mais que vos pouvoirs ont du stopper la métamorphose! Vous êtes vraiment unique mademoiselle....euh quel est votre prénom? Moi c'est Gabrièl, enchanté.

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L’herbe était douce et sec, et donc ne mouillerais pas nos vêtements. Le léger bruit de l’eau coulant entre les rocher pour se frayer un chemin était apaisant. Étant tout près de mon corset, je me penchai sur le coté pour le ramener près de moi. Je ne voulais tout de même pas l’oublier là! Le prenant dans mes mains, je sentais le tissu sur mes doigts, si finement tissé… Le posant devant moi en le pliant, je souris… Pourquoi? Je ne le savais pas vraiment.

Il remarqua, par la parole, que nous étions l’inverse l’un de l’autre, se qui grandit mon sourire. Me disant que j’étais jolie, je devais surement être en train de rougir en se moment… Parlant de mes dents, il me donna une explication quelque peu farfelue… Qui me fit rire, comme le rire d’un enfant… Cela faisait des centaines d’années que je n’avais pas rie… Et ça me faisait du bien. Reprenant mes esprits, il me demandant mon nom en me présentant le sien.

« Enchantée, Gabriel. Je me nomme Aurora. Est-ce que tu viens souvent en forêt? Moi je la connais comme ma poche, mais toi… Ça peut être plus dangereux si tu ne la connais pas. »

Disons qu’il y avait des milliers de danger dans une forêt. Quand on la connaissait, on avait un avantage du terrain, mais pour quelqu’un qui ne la connaissait pas, c’était beaucoup plus dangereux, même mortelle! J’en avais vécu des choses et il faut dire que même si la forêt regorge de danger, la ville était bien pire! Aux yeux d’Aurora bien sur!

Gabrièl observa la nuit d'un œil et la superbe fée de l'autre. Il ne savait plus ce qui était le plus intéressant, son décolleté facile à mâter ou bien les astres! Il décida de garder ses lubies perverses pour lui, cela ne ferait pas une bonne impression pour une première rencontre s'il ce mettait à la toucher! C'était un peu pour ça qu'il s'en voulait de son idiotie de ne pas avoir changé de refuge la nuit dernière, s'il n'aurait pas été forcé de braver la lumière mourante du jour, il serait suffisamment fort pour ne pas être troublé par ses envies charnelles! De plus il n'y avait pas très longtemps qu'il avait satisfait cette faim là...quelques jours tout au plus. Il entendit alors le nom de la jolie fée, Aurora! C'était un très beau prénom à son avis!

Il entendit ensuite la fin de sa phrase et répondit à sa question avec un sourire bienveillant:

- Oh, je passe beaucoup de temps en forêt. J'ai même explorer pendant 100 ans ce qui est le canada aujourd'hui! Enfin lorsque j'ai écumé ses forêts, c'était encore la Nouvelle France. N'oubliez pas ma jolie, je suis un vampire et j'ai plusieurs siècles d'expérience, il n'y a pas de bestioles plus dangereuses que moi dans ces bois!

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Passant une main dans mes cheveux, je les ramenai sur mon épaule pour ensuite me coucher sur le sol. J’étais assez près de Gabriel pour le voir, pourtant, je regardais la lune qui était à son décroissement. Je trouvais ça bien que d’avoir rencontrée un loup-garou, plusieurs centaine d’année plus tôt, et maintenant de rencontrer un vampire. Je n’en avais jamais vu et pour une première rencontre, ça se passait plutôt bien, très bien même. J’avais un sourire posé sur mon visage, j’étais heureuse pour cette soirée magnifique et heureuse pour cette rencontre. Elle n’était pas finit, mais tout ce passait bien. J’avais la forte impression que les créatures de la nuit étaient bien plus sympathique que les humains. Avec ce qu’ils m’avaient fait cette nuit là… Je leur en voudrai peut-être toujours…

« Ah oui? 100 années? C’est beaucoup, c’est long à compter aussi, jusqu’à ce que je trouve ma maison… Mais tu ne me battras pas, surement pas sur ce point en tout cas. J’y ai vécu toute ma vie, et j’ai vécu beaucoup plus que 100 années. Mais je crois que je peux faire des créatures plus dangereuses que toi, à mon avis bien sûr… »

Dit-elle avec un petit rire étouffée. Je tournai la tête pour le regarder, pour voir ça réaction. Allait-il le prendre pour un défi, ou simplement allait-il prendre ça pour des paroles en l’air? Il savait que j’étais une fée, mais savait-il que les fées avaient des pouvoirs? Mais en disant cela, je venais sans doute de vendre la mèche… Bon, il ne fallait pas s’en faire, il allait peut-être être plus sur ces gardes et rien de plus… Il fallait quand même savoir qu’une fée, c’était envoutant et aphrodisiaque, mais c’était aussi dangereux…

Gabrièl écouta la voix mélodieuse de la jeune femme avec intérêt. Comme ça elle aussi avait beaucoup voyagé jusqu'à temps qu'elle trouve refuge dans ce phare? Hé bien ils avaient plus en commun qu'il ne le pensait! Il lui sourit doucement et déclara doucement tout en haussant les épaules après s'être passé la main dans les cheveux:

- Pour être franc, je ne cherche pas vraiment à faire de compétition. Lorsque je dis que je suis la bestiole la plus dangereuse dans le coin, je parlais des animaux sauvages, des loups, des lynx, des pumas, des trucs dans le genre. Si c'est une question de capacités spéciales, là on parle autrement! Bien que mes capacités physiques sont supérieures aux vôtres, je suis persuadé que si vous le désiriez vous seriez capable de neutraliser n'importe quel adversaire avec vos pouvoirs. J'ai appris à ne jamais sous estimé les fées!

Il garda le silence un long moment, puis il lui vint une idée. La jeune femme semblait esseulée, repliée sur elle même et lui, malgré le fait qu'il était habitué à être seul, un endroit sécuritaire pour passer ses journées serait bien! Peut-être pourrait il parvenir à une entente avec cette fascinante créature!

Il lui dit alors d'une voix sincère mêlé à un ton employé lorsque l'on avait une révélation:

- J'ai penser à quelque chose, nous sommes tout deux des solitaires, isolés. Vous par peur de l'inconnu je dirais et moi, de par habitude. De là ma proposition. J'aurais besoin d'un endroit sur et dénué de lumière du jour pour dormir. Votre phare semble être le lieu idéal. Je ne souhaite pas m'imposer, je suis prêt aussi à vous rendre la vie plus agréable. J'ai voyagé de par le monde et j'ai appris la société d'aujourd'hui. Je pourrais vous guider, vous faire apprécier le monde que les humains ont bâti! Je suis certain que quelques nouvelles robes vous ferait le plus grand bien! Qu'en dites vous?

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Il fallait m’avouer qu’il avait bien raison se vampire. En matière de force, il me dépassait surement et largement, mais avec mes capacité, j’en aurais surement le dessus sur bien des choses, peut-être même lui? Mais on ne pouvait pas gager la dessus, je n’en savais rien. Il avait voyage pendant cent années dans ces bois, mais il avait vécu sans doute plus longtemps que ça, peut-être même plus que moi? Qui sait… De toute manière, mes paroles ne furent pas un défis, pas le moins du monde! Une chance qu’il l’avait pris de ce sens là, je n’aurais pas voulu me battre, j’étais plutôt pacifique et comptait le rester, à moins d’un réelle danger.

Me laissant bercer par le doux silence qu’il avait daigné garder quelque seconde, je m’emplis les poumons d’air pur en attendant de voir si je devais parler ou attendre qu’il parle de nouveau. Il me proposa alors, en m’expliquant son point de vu sur ma solitude et la sienne, qu’il aurait besoin d’un endroit qui pourrait le protéger des rayons du soleil et en quelque sorte inconnu. Me parlant de mon phare, je laissai ma position coucher pour m’asseoir aussitôt. Comment savait-il que j’habitais un phare? Me proposant de cohabiter avec moi en me proposant de m’adapter au monde d’aujourd’hui, cela me semblait une bonne idée.

« Ta proposition est pleine de bonté et c’est avec joie que je vais accepter. Par contre… Comment sais-tu que je vis dans un phare? »

J’étais intriguée, pas sur mes gardes. Il devait sans doute avoir un raison logique, mais cela me semblait tout de même étrange qu’il sache où je vis. Je lui ai tout de même posée cette question avec un joli sourire, mais avec un point d’interrogation sur le front… Remettant tranquillement mon corset, je le nouai à l’avant pour le serrer et faire valoir ma poitrine. C’est bien à cela que ça servait non?

Gabrièl afficha un sourire ravi lorsque la jeune femme féérique accepta de devenir colocataire. Cet arrangement irait loin, il le sentait! Ah, juste imaginer cette superbe créature à son bras, ce promenant dans les rues bondées de la ville lui accrochait un sourire de conquérant! Gabrièl avait toujiours aimé les femmes, que ce soit pour leurs sang, leurs charmes ou bien leurs présence! Il allait bien s'occupper d'elle! Cette fée recluse aux yeux et aux cheveux couleur de neige allait voir et goûter les bienfaits de la société moderne! Juste l'imaginer dans une superbe robe de soirée le faisait saliver! Sa question le ramena à lui et avec un sourire en coin amusé il lui expliqua:

- Voyons, Aurora. Il me semble que c'est logique! Nous sommes tout près du phare et votre odeur est très forte dans les environs. Ce qui me laisse à conclure que vous vivez ici! Je vous l'ai dit, mes sens sont exacerbés dû à ma nature de vampire et j'ai toujours été doué en logique. Ce soir il est trop tard pour faire les boutiques et vous acheter de nouvelles tenues, mais que diriez vous de grimper sur mon dos pour que l'on ce dirige pour une balade en ville? Je vous promets qu,il ne vous arrivera rien!

Termina t-il avec vivacité. Gabrièl avait enfin trouvé quelqu'un qui deviendrait une bonne amie! Enfin, un changement de son éternelle solitude!

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Finissant d’attacher mon corset, je baissai les yeux pour regarder Gabriel. Il était si bon d’avoir une charmante compagnie! J’étais heureuse d’avoir trouvée quelqu’un de bien, en plus que se soit un vampire! Ça arrangeait quelque peu les choses et cela me permettrait de mieux connaitre cette « race ». J’étais émerveillée à l’idée d’avoir de la compagnie après tant d’année de solitude et de réclusion… Cela me permettrait surement de m’ouvrir un peu plus, de pouvoir connaitre plus de gens! Ça serait bien, très bien!

Alors qu’il m’avoua le pourquoi il savait où je vivais, cela me sembla alors logique, même si je ne connaissais pas les vampires, il devait dire vrai… Cela faisait beaucoup de temps que je vivais ici, donc mon odeur devait s’être répandue un peu partout dans les environs… Surtout que ma race dégageait une forte odeur des plus agréables, il devait être facile de la sentir…

Alors il me proposa d’aller en ville Pour s’y balader, sur son dos? Un peu surprise, que devais-je faire? Nous aurions pu marcher cote-à-cote, alors pourquoi sur son dos? Il devait y avoir une raison valable, et j’étais certaine qu’il ne me ferait pas de mal. Alors j’hochai la tête pour lui montrai que j’étais d’accord.

« C’est gentil de ta part de bien vouloir passer du temps avec moi, ça me fait le plus grand bien. »

Avec un sourire, je posai ma main sur son épaule et contre toute attente, le temps se figea, se modifia et passa d’une teinte plus brunâtre. Je n’étais plus dans la forêt, mais dans une ville, une très vieille ville en fait. Je voyais un jeune homme avec une femme très pale, elle avait l’air douce, mais sérieuse, le jeune homme aussi avait le teint plutôt pâle… Était-ce Gabriel? Cela lui ressemblait beaucoup en tout cas! Il marchait, Gabriel était un peu derrière, comme si la femme était comme une « dominante ». Je voyais ses images avec tant de réalisme, je m’y croyais même, puisqu’à un moment, ils marchèrent vers moi en me regardant comme si je n’étais pas là. Puis ils passèrent au travers de moi. Me retournant pour continuer de les regarder, une femme rousse s’attaqua à l’autre femme. Une agressivité teintait le visage de la rousse, la cruauté se lisait dans ses yeux, ça en faisait peur. Voyant la femme aux cheveux ébène crier, je n’entendais aucun mot sortir de sa bouche, mais Gabriel s’enfuit, et j’assistai à la mort de la pauvre femme…

Reculant de trois pas, les yeux écarquillés, la bouche semi-ouverte, je mis une main devant ma bouche, mes yeux transmettant la plus grande des tristesses… Ils avaient l’air si heureux… Et il l’avait perdue… M’approchant de nouveau, je l’entourait de mes bras, comme une mère réconfortant son enfant…

« Ça dut être si difficile… »

Je voyais le passer, ça m’arrivait quelque fois… Et je ne m’y attendais jamais, cette fois-ci, ce n’était pas le passer d’une pièce, mais d’une personne. Pourtant, croyant que ma vision serait transmise à la personne que je touchais, cette fois-ci étant Gabriel, je croyais qu’il l’avais vu lui aussi, mais en réalité, ce n’était pas le cas. J’étais seule à pouvoir voir mes vision du passé et cela me déboussolais à chaque fois…

Gabrièl était définitivement perdu. Un moment la jolie fée le remerciait de passer du temps avec elle et s'apprêtait à grimper sur son dos, l'autre elle perdit contact avec la réalité pendant un moment, pour ensuite revenir à elle et le serrer dans ses bras, comme pour le consoler! Il savait que les fées étaient des créatures dotés de grands pouvoirs, mais que c'était il passé pour qu'elle réagisse ainsi? Ce décidant de ne pas pousser plus loin, il lui tapota doucement le dos et lui dit:

- Heu...sa va aller...? Enfin, je ne comprends pas trop ce qui c'est passé...mais bon, aller grimpe et accroche toi, je cours très vite. Nous serons en ville d'ici quelques minutes.

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J’étais toujours accrochée à lui, comment avait-il fait pour passer au travers de cette épreuve? Ça avait du être si difficile… Moi-même j’avais les larmes aux yeux à cause de cette vision. Le relâchant quelque peu, je le regardai dans les yeux, il n’était pas au courant de ma vision, il ne l’avait pas vu comme moi je l’avais vu… c’est pour ça alors qu’il fut surpris. Avec un sourire je me reculai et hochai la tête au fait d’embarquer dans son dos. Me déplaçant derrière lui, je montai dans son dos et m’accrochai avec force pour ne pas tomber. Ma tête sur l’épaule droite du vampire, ses longs cheveux noirs caressaient mon visage.

Une fois que la jolie fée fut bien grimpé sur son dos, le vampire passa ses bras derrière lui de manière à lui maintenir les cuisses pour éviter qu'elle tombe. Une fois assuré de sa prise et profitant par le fait même pour caresser impunément la peau douce de sa nouvelle connaissance, il prit un léger élan avant de s'élancer à une course qu'un humain ou une autre créature n'ayant pas de dons spécifiques pour la vitesse pourrait suivre. Cela ne dura que quelques instants avant que Gabrièl accélère à une vitesse où tout n'était que flash de couleur et que le vent fouette leurs visages, laissant leurs longs cheveux glisser derrière eux. Quittant le sol dans un seul bond, le vampire ce mit alors à sauter d'arbre en arbre, de branche en branche et parfois même de cime en cime! Ce laissant tomber dans le vide que pour ce réceptionner sans dommage que trente mètres plus bas. Être immortel et un vampire avait ses points forts!

De plus, il ne s'épuisait pas! il pourrait continuer à courir comme ça jusqu'au lever du jour! Gabrièl continua sa petite course au travers de la forêt, content de sentir le vent fouetter son visage et la pression agréable de la généreuse poitrine de sa nouvelle amie dans son dos. Puis lorsqu'il arrivèrent sur une colline qui surplombait la ville, il s'arrêta et déclara:

- Nous voici tout près de la ville chère amie! Veux tu que l'on s'approche davantage ou bien préfères tu regarder d'ici?

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Ma joue était toujours coller à la sienne, même lors de notre voyage ou je ne voyais plus le paysage. Je frissonnais, j’avais un peu peur disons… Je ne percevais plus rien autour de moi sauf ce cher Gabriel. Il était si froid, comme dans les contes de mon village, pourtant, il n’était pas méchant du tout. Il était d’une si tendre gentillesse avec moi, si doux… Je venais de le connaitre et il me faisait sentir comme chez moi.

Durant le voyage, j’ai cru sentir qu’il bondissait, mais n’ayant pas la vu sur le paysage, je ne pouvais pas dire si c’était le cas… Et ne voyant rien, je me sentais en insécurité, pourtant, avec Gabriel avec moi, cela changeait tout. Durant notre ascension, sans m’en rendre compte, je glissai ma main sous son chandail, pour mieux m’agripper quoi!? Mon visage s’enfouit dans son cou, je ne voulais pas voir devant… j’avais peur de tomber dans un vide sans fin…

Alors que la vitesse descendait de plus en plus, ma respiration redevint normale. Puis nous nous arrêtons sur une colline. Durant notre voyage, j’ai cru remarquer que je serais de plus en plus fort Gabriel, j’espère que je ne lui ai pas fais mal… L’entendant dire que nous sommes arrivés près de la ville, je la regarde de mes grands yeux époustouflés. C’est si beau toutes ces lumières! Alors quand il me demanda mon avis, je hochai rapidement la tête, mais débarqua de son dos. Regardant toujours les feux de la ville, je vins me coller à lui. Finissant par lâcher des yeux ses montagnes de je ne sais quoi, je rivai mon regard et toute mon attention sur lui.

« Il me fera plaisir d’aller la visité, mais s’il-te-plait, peut-on y aller à pied. Allez aussi vite ma donner le tournis et je dois avouer que j’ai eue un peu peur durant le voyage… »

Reculant un peu, je pris sa main gauche entre le mienne, je la mis près de mon cœur en même temps de tirer légèrement pour qu’il me suive. Je voulais tant aller voir ce qu’était la ville et en compagnie se serait tellement mieux. Disons que je ne fais plus vraiment confiance au ville depuis l’incident… J’ai toujours peur de me faire prendre de derrière, mais avec Gabriel à mes cotés, je n’aurais pas peur.

Gabrièl sentit bien évidemment la main de la jolie fée s'introduire sous son chandail et fut surpris un court moment, mais pas assez pour manquer de vigilance. Après tout, s'il fonçait dans un arbre, ce serait ce dernier qui en souffrirais les conséquences, mais Aurora n'était pas aussi solide que lui! Il décida donc de ne pas trop porter d'attention au sujet mais afficha un sourire amusé en s'apercevant qu'elle s'accrochait à lui lorsqu'il allait à cette vitesse. Pourtant c'était loin de sa vitesse maximale! seulement la vitesse de croisière habituelle des vampires. Même les loups garous pouvaient aller plus vite que ça! Ce qui le surprit vraiment, une fois que sa passagère eût posé pied à terre, ce fut lorsqu'elle posa sa main contre son cœur battant la chamade, qui bien sur, ce trouvait sur sa poitrine!

Sois cette jolie femme était une vraie séductrice sans le laisser paraître ou bien elle était complètement naïve et ignorante de l'effet qu'elle pouvait avoir sur les hommes! À voir son sourire joyeux et presque enfantin, il ce dit que cela devait être la deuxième option. Elle ne ressemblait vraiment pas à une croqueuse d'hommes! Il haussa les épaules lorsqu'elle demanda de descendre en ville à pieds et ce laissa entraîner en silence, alternant entre les courbes invitantes de sa nouvelle amie et le paysage étoilé.