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| Sujet: Zacharias Karder Mar 13 Avr - 18:27 | |
| NOM : KarderPRÉNOM : ZachariasSURNOM : ZachNATIONALITÉ : AllemandSEXE : MasculinORIENTATION SEXUELLE : HétérosexuelSTATU SOCIAL : CélibataireÂGE : 25 ansÂGE RÉEL : 560 ansMAÎTRE : Un exécuteur impérial. Son nom et son visage restent hélas indéterminés. Son rire guttural est cependant bien ancré dans sa mémoire. Ses yeux jaunes également. Bien qu'il ait été à son tour exécuté en 1453 *voir histoire*AMIS/ENNEMIS CONNUS : Dietrich Reïss, son second en commande et plus grand ami.DESCRIPTION PHYSIQUE : Zach n'est en rien comparable aux origines de son prénom. Ses parents qui espéraient alors qu'il devienne un homme compatissant, doux et serviable ne pouvaient pas être plus loin de la vérité. Non seulement son caractère est-il instable, son apparence n'a aucun trait particulier sur sa personne. Si le proverbe "l'habit ne fait pas le moine" vous est familier, dites vous que vous avez devant vous un des rares spécimens humain offrant un régal pour les yeux. Sa stature digne et droite qu'il tient de sa formation militaire en 1935, son regard masculin presque barbare qu'il tient de sa naissance, sa musculature décrite avec l'expression "une main de fer dans un gant de velours" et ce, au pied de la lettre. S'il n'atteint que difficilement les six pieds, ses réflexe et sa force en sont impressionnant. Sa corpulence ne dépasse pas les cent quatre-vingt dix livres. Sa peau est on ne peut plus pâle, mais c'est un trait de naissance. Bien qu'il n'en ait pas l'air, Zach est un guerrier digne de ce nom. Ses pas sont silencieux, ce qui est à la fois tiré de sa nature vampirique et de ses habitudes lors de la guerre mondiale. Zach possède ce qui semble être un tatouage sur l'omoplate gauche. Il s'agit d'un nombre dans une langue étrangère, mais pour estamper ce nombre sur sa chaire, aucune encre ne fut utilisé. C'est plus une marque au fer chaud qu'autre chose. Le reste de son dos est criblé de vieilles cicatrices qu'il est malheureusement incapable de faire disparaitre. Non pas qu'il n'en ait pas envie, bien au contraire. Ce sont des marques de fouet qu'il à reçut juste avant sa transformation. Ses yeux ont encore la couleur marron d'autrefois, ce qui rassure un peu Zach sur son identité. Comme attrait final, il possède une bonne élasticité de la peau et est très flexible. Surement que le coté immortel l'aide à se désarticuler les membres...DESCRIPTION VESTIMENTAIRE : Qu'il s'agisse de soirée à l'ancienne, de rendez-vous galant ou de sortie en ville, Zach a fière allure. Son air digne et sa posture font de lui le parfait homme. Du moins, parfait en 1935. Qu'importe ce qu'il utilise comme pièce de tissus pour se vêtir, Zach "a la classe". Ce qui est le plus étonnant, c'est que même nu il n'hésiterais pas à vaquer à ses occupations... et il aura toujours cet aura d'autorité qui émane de lui. Mais la mode change au cours des siècle et il le sait très bien. C'est pourquoi depuis peu il se sert du mouvement "gothique" pour se vêtir. Un long manteau de cuir noir, des pantalons tout aussi noirs et des bottes hautes à large lacets. Tout ce noir pourrait rendre sa peau encore plus blanche, mais étrangement la façon dont il porte ses vêtement rend le tout plutôt impressionnant. Il a encore ses habits militaires bien rangé quelque part, mais il ne sait pas pourquoi. Coté accessoire, Zach ne dédaigne pas les bracelets à "studs". En fait sa ceinture en est également couverte. Il aborde une croix, symbole du christianisme, à son cou. Non pas pour démontrer sa foi, mais bien frapper deux oiseaux d'une seule pierre : Camoufler ne serait-ce que légèrement ses appartenances au coté sombre vis-à-vis les humains et déstabiliser ses interlocuteurs. Il ne s'agit pas réellement d'un accessoire, mais Zach ne sort jamais sans son brassard rouge à croix gammé. Bien qu'il ne le porte pas toujours à son bras, il le garde toujours sur lui. DESCRIPTION MENTALE ET CARACTÉRIELLE : Comme mentionné ci-haut, Zach ne correspond pas tout à fait avec l'impression qu'il dégage. Son air digne n'est en fait que pure arrogance caché sous un sourire charmeur. Son rire qui semble si naturel, si polie n'est en fait qu'un sarcasme provocateur. Le fait que peu de gens remarquent la véritable nature de son rire provoque chez lui une certaine euphorie. S'il vous rend confus, c'est parce qu'il le veut. Puisque dans le passé il a apprit à utiliser les mots tel des armes, il ne s'empêche pas d'abuser de la chose. À vrai dire, s'il n'utilise pas cette capacité, c'est à ce moment là qu'il faut s'inquiéter. Zach n'est pas le plus grand, il n'est pas le plus habile, si son physique n'a en rien l'étoffe d'un hercule, il balance le tout avec une logique parfois démentielle. Mais contrairement à la plupart des stratèges ou politicien, chef d'état etc, Il est très difficile de cerner ses intentions. S'il demande un café au comptoir d'un petit resto, il peut tout aussi bien s'agir d'une couverture, d'un plaisir personnel, ou d'une arme inattendue. Il y a beaucoup d'autres options, tout est dans sa tête.
C'est de là que vient le terme "chaotique". Il n'a pas eu la chance de servir sous un maitre-vampire digne de ce nom, mais en 1930 il a rencontré Adolf Hitler en personne. Il à même servi sous ses ordres en tant que lieutenant. La personnalité d'Hitler s'est bien vite vue comme un "rôle modèle". Zach a retenu énormément de cet homme, autant ses idéaux exemplaire que sa folie meurtrière. C'est d'ailleurs dans cette période que Zach s'est découvert un talent particulier pour les stratégies offensives et une passion prononcé envers la musique classique allemande.
À ce jour, il n'a pas offert sa loyauté à quiconque, il ne fait pas parti d'un essaim. Il est en quelque sorte "un bâtard" en premier lieu, c'est pourquoi il ne voit pas l'importance d'être loyal envers quiconque. Bien au contraire, il aspire à continuer d'exister et s'impliquer dans sa patrie de créatures de la nuit. Son but ultime? La domination complète et parfaite de chaque plans d'existence dans cet univers. À savoir si oui ou non il y parviendra, c'est une histoire à découvrir. SIGNES DISTINCTIFS : Il a l'air d'un Emo plus qu'autre chose... mais seulement l'air!QUALITÉS : -Attentif-Calculateur-Franchise-Loyauté-Strict-Charmeur-Débrouillard/Survivant-CultivéDÉFAUTS : -Arrogant-Anti-social-Sociopathe-Obsessif - compulsif-ImpatientSTYLES DE COMBATS, DE DÉFENSES : Il favorise le coté tactique. Il se bat rarement "à la loyale". C'est-à-dire qu'il ne part jamais au combat sans un atout de taille contre l'adversaire. Que ce soit considéré comme "traitre" ou "lâche" ne le dérange en rien. Si l'on devait le comparer à une classe générique, il serait le "rogue". (Charisme, bluff, tactique, chance, "swift".)ARMES : Un sabre en fer similaire au Katana, mais conçu en Allemagne. Une petite dague en acier caché dans sa botte (je dis pas laquelle! ahaahaha!). MODE DE DÉPLACEMENT : Il possède une Mercedes Benz - Spoiler:
ainsi qu'une moto (mais la moto est H.S.)FAMILLE : Sa ligné familiale s'est éteinte une semaine avant son départ à bord du navire étranger.Lien de sang (avec qui et quel niveau) : Aucun. HISTOIREL'ENFANCE,LA VIE AVANT LA TRANSFORMATION :- Spoiler:
Sa naissance fut marquée d’une fête bruyante. Pour la famille des Karder, c’était le premier fils, mais le troisième enfant. Enfin, se disaient-ils, une progéniture digne de prendre les rennes et continuer la prospérité des Karder. Son visage si jeune rayonnait d’espoir, ses yeux marron brillaient d’une lueur incomparable. Pour eux, c’était un miracle. Le bambin n’avait aucune idée de tout ce qui l’attendait dans sa magnifique destiné. Son père était si fier, si heureux qu’il mit le village sans dessus-dessous à faire la fête. Sa mère, épuisé, ne trouvait pas la force de l’arrêter. Ce fut un accouchement difficile, mais autant l’enfant que la mère étaient en excellente santé. Le temps vint de choisir un nom. Le père était pour un prénom puissant, poignant. La mère voulait un prénom plein de qualité et d’espoir. Ils finirent par s’entendre sur Zacharias. Un prénom tirant ses racines dans la douceur sans perdre la grandeur. Un nom honorable pour un futur dirigeant. Après tout, les Karder étaient une famille tout de même assez ancienne. Occupant le titre de comte depuis des lustres, ils n’étaient pas près de perdre ce privilège.
Zacharias fut élevé avec toute l’éducation à ce moment offerte. C’est qu’en 1450, année de sa naissance, c’était le monastère qui enseignait, l’église. Le christianisme s’épandait rapidement avec force. L’Europe entière devint chrétienne, incluant le village natal de Zacharias. Hélas si l’expansion de la religion, les guerres principales et les conflits politiques n’étaient pas les voisins des Karder, les problèmes finirent par arriver à leur porte. Pris de cours par l’attaque d’un groupe de bandits, le village subit d’énormes dégâts. Il fallut plusieurs années pour tout rebâtir, le garçon grandit avec les valeurs de la construction, le sens des valeurs. Mais les villageois étaient insatisfaits. Selon eux, l’attaque des bandits avait eut lieu en réponse aux richesses amassées par le comte. Après la reconstruction matérielle du village, vint une grande leçon pour Zacharias. Son père lui enseigna comment le système d’économie fonctionnait, comment gérer un village mécontent. Mais par-dessus tout, Zacharias apprit qu’une vie ne valait aucun montant d’or ou de pièce. Il apprit cela de la manière la plus brutale qui soit.
Son père perdit la vie lorsque Zach atteint ses seize ans. Il fut exécuté par les habitants du village. L’adolescent entama alors le début d’une aventure dangereuse : La gestion d’une région. Deux ans passèrent sans qu’il ne parvienne à apaiser toutes les souffrances. Sans jamais oublier les dernières paroles de son père, il se barricada avec ses deux sœurs et sa mère dans le château. Il prévoyait utiliser les passages souterrains pour garder sa famille en vie. Loin était-il de se douter de ce qui l’attendait au bout du chemin. La mort en personne, le tristement célèbre barbare trancheur de tête. L’ignoble, l’affreux, l’odorant, le pustuleux Garek. Il envoya ses hommes à la poursuite des femelles, comme il se plaisait à dire. Il avait en vue une bonne somme d’or pour leur capture ainsi qu’une nuit mouvementée. La malchance des Karder s’avérait une opportunité divine pour Garek. Mais Zach ne comptait pas se laisser faire. Au terme d’un combat où il avait mit sa vie en jeu, il fut laissé pour mort sur le bord du chemin en compagnie du corps inerte d’un inconnu, probablement un itinérant.
À son réveil, deux jours plus tard. Zacharias s’en trouva confus. Il se croyait mort de la main des hooligans. Sachant qu’il ne pouvait rentrer au village ni chercher secours à la famille royale, Il décida de chercher ses sœurs et sa mère. Il fut tout d’abord accueillit par une famille d’inconnus. Ils lui offrirent à manger et à boire pendant quelques jours, le temps qu’il se remette de ses blessures. Puis commença ses recherches avec le seul indice qu’il possédait. Un indice de taille cependant.
Tous les marchands connaissaient le nom du Garek la pustule. C’était à ce point une terreur. La chance lui sourit rapidement lorsqu’un médecin ambulant l’informa des soins administrés à deux jeunes femmes et une dame encagées. Elles étaient en vie et il savait maintenant où chercher : Le marché d’esclave. C’est ce qu’il croyait. Le médecin était en fait nul autre que le bras droit de Garek. Étonné de le voir en vie, il venait de l’envoyer à une misère sans nom. Le jeune homme ne mit qu’une semaine pour se rendre au port le plus près. Là où sa famille était (soi-disant) passé. Aussitôt les pieds dans l’enceinte des docks, il fut capturé, ligoté et enfermé dans un tonneau tout au fond d’une cale de navire. Sa malchance ne prend hélas pas fin ici. Toute une nuit il cherche à s’extirper de sa prison. Puis au petit matin, il entend en écho le bruit de chaine caractéristique de l’ancre qui remonte. Paniqué il se débat de toutes ses forces, mais sans succès. Un jour, deux jours… Le temps passe sans offrir ne serait-ce que le moindre petit indice de sa destination, du moment de l’arrimage. Peu à peu il sombre, il s’imagine ce que le village est devenu, il s’imagine le pire pour ses sœurs. Des pensées obscènes, indigne d’un Karder. Sa vie défile devant ses yeux au ralenti. Son corps s’engourdit tant qu’il ne ressent plus la faim ni la soif. Zach perd la raison, enfermé dans ses propres illusions d’un monde où seul la lumière et l’amitié existe. Une utopie, un idéal. Une petite voix résonne près de lui, mais il ne comprend pas…
LA ''TRANSFORMATION'' :- Spoiler:
Une voix de petite fille retentit, le sommant de se réveiller. Zach ouvre difficilement un œil, puis l’autre. Combien de temps est-il resté endormi, il n’a pas la moindre idée. Son cerveau met un bon moment afin de redémarrer, d’enregistrer ce qu’il voit. Devant lui se tient une fillette d’à peine dix ans qui le fixe. Elle se trouve derrière une série de barreaux sales et rouillés. Le jeune homme se redresse lentement en position assise et laisse son regard vaguer autour de lui. Il constate qu’il est trempé jusqu’aux os. Il tire sur sa tunique sale en la pinçant de ses doigts et examine sa consistance. Quelque chose ne va pas, c’est évident. La petite fille parle à nouveau. Il est clair qu’elle s’adresse à Zach, mais il ne comprend pas un traitre mot de ce qu’elle dit. Il hausse les épaules sans répondre. Même s’il voulait, il en est incapable. Zach pose alors ses yeux sur les barreaux pour la seconde fois. L’information s’enregistre lentement mais surement dans son esprit nébuleux. La fillette n’est pas enfermée, c’est lui qui se trouve dans une immense cage en fer rouillé. Ses souvenirs lui reviennent telle une bombe à retardement. Son visage change d’expression, il semble de plus en plus ébahi à la seconde.
-Namae wa?
Dit la fillette. Zach remarque qu’elle porte une robe bien étrange. Des sandales en bois. Il remarque les yeux bridés et le visage presque triangulaire. La construction derrière elle n’est pas d’une architecture connue. Il comprend finalement qu’il n’est plus dans le même pays… Peut-être même sur un autre continent. Un grand homme se pointe aux cotés de la fillette et il l’interpelle. Il jette un regard menaçant à Zach qui le lui renvoi avec courage malgré son état pitoyable. Elle pointe le jeune homme et répond rapidement avant de tourner les talons pour rejoindre ce qui semble être sa mère. L’homme se penche devant la cage et s’adresse à Zach avec un terrible accent exotique. Il le pointe et prononce un unique mot. Il le répète jusqu’à ce qu’il s’enregistre dans l’esprit de Zach.
-Sulaive. (Slave)
La vue de Zacharias s’embrouille. Il sombre à nouveau. Il n’était pas près à recevoir un tel choque psychologique. La dernière chose qu’il voit, c’est le sourire malin de l’homme…
Il ne fut jamais acheté, il ne travailla jamais comme esclave. Mais tous les soirs pendant cinq ans il recevait une série de coups de fouet. Il fut brulé au fer avec un numéro au dos. En l’occurrence, le nombre six cent soixante six. Tous les jours il recevait un maigre repas constitué d’eau et de pain. Parfois un peu de riz, mais ces occasions étaient plus que rarissimes. Puis un jour les autorités locales se mirent en action. Ils vinrent chercher Zacharias dans sa prison rouillé pour l’enfermé dans une autre prison. Son calvaire jusqu’alors se révéla doux comparé à ce qu’il vécut dans les cachots impériaux de Kyoto.
Il y fit la rencontre d’un homme étrange. Un homme pour qui infliger des douleurs était un réel plaisir. Une sensation de bonheur. Un homme cinglé dans plus d’un sens. Ses yeux jaunes rayonnaient de délice à travers les fentes du masque de tissus noir. Sa voix grave, rauque résonnait dans les cachots, procuraient la chaire de poule. Tout en lui criait qu’il n’était pas complètement humain. Un monstre utilisé pour torturer les prisonniers. Sa soif de sang pouvait se sentir de loin. Son regard n’exprimait que la folie. Comment Zach survit à cette vision, il ne le sait pas lui-même. Mais cette survie l’obligea à subir les actes démentiels du bourreau. Zach passa trois mois en sa compagnie. Trois long mois où tout ce qu’il pouvait faire c’est attendre qu’il revienne. Tant et si bien, qu’à la toute fin il ne ressentait plus aucune douleur physique. Son esprit était atteint profondément…
Zach ouvre les yeux au moment ou le bourreau sans nom pose le pied sur la première marche des escaliers en pierres. Ses paupières sont lourdes, mais la soif de sang du bourreau est beaucoup plus forte que les jours précédents. Il se bat intérieurement afin d’éveiller son esprit, de ne pas rater la moindre seconde. Quelque chose lui dit que ce soir serait le dernier. Les yeux jaune perçants se manifestent enfin devant lui. L’expression dans les yeux de ce fou achève d’éveiller Zacharias. Quelque chose ne va pas. Le bourreau est à bout de souffle et en sueurs. Il ouvre la porte de la cellule et se précipite sur les menottes qui tiennent Zach accroché au mur. Il les arrache littéralement sans même forcer. Malheureusement, Zach n’a pas la force de tenter de fuir à cet instant. Il reçoit un dur coup dans l’estomac qui lui coupe le souffle. Zach lutte pour garder conscience alors que deux aiguilles s’enfoncent dans son cou. Zach sent son sang couler rapidement. Le bourreau à touché sa jugulaire. Jamais Zach n’a pu sauver sa famille… Ce soir, il allait mourir. Enfin se dit-il. On L’achevait. Quelqu’un mettait un terme à ses souffrances. Bien que sa mort fût lente et pénible, il ne ressentit aucune douleur. Bien que son cœur soit rempli de regrets…
Le bourreau s’éloigne, la bouche dégoulinant de sang. Il laisse Zacharias s’effondrer sur le sol. Son rire retentit dans tout l’endroit. Un rire sombre, démoniaque. Zach perçoit plusieurs voix et bruit, mais sa conscience le quitte au moment où le visage de son bourreau est révélé par des membres de la garde impérial. Finalement, cet homme n’avait pas la moindre once d’humanité en lui. Zach ferme les yeux et sombre pour la dernière fois. Il espérait ne plus jamais se réveiller. Ne plus jamais souffrir. Il cessa de respirer. Un rêve étrange débutant dans son esprit. Un rêve où ses sœurs l’appelaient au secours, l’insultaient puis lui tournaient le dos. Une pensée le traversa alors. « Je les ai abandonnés ». Ces mots emblèrent réveiller en lui quelque chose d’indescriptible. Il se mit soudain à rêver de vengeance, de bain de sang, du sang de Garek, des villageois. D’une bataille au bout de laquelle il sortirait vainqueur, la tête de Garek sur une pique. Oui, une vengeance faite de violence et de sang….
Zacharias ouvrit doucement les yeux. Il humait un parfum à la fois envoûtant et irrésistible. Une odeur comme jamais auparavant. Sa vision embrouillé ne vit que le sol défiler sous lui. Peu à peu son ouïe lui revint. Lui transmettant des cris, des bruits de pas. Il se sentit porté en l’air l’espace d’un instant avant de retomber durement au sommet d’une pile de cadavres. Zacharias se relève lentement mais surement. L’esprit encore confus, il pose son regard tout autour de lui. Dans le ciel la lune brille d’une lueur étrangement douce. Zach descend du tas de morts et se dirige vers ce qu’il croit être un portail menant au monde extérieur. Bien qu’il se sente faible, ses jambes lui affirment qu’il peut marcher. Son équilibre n’est en rien stable, ses pas son irréguliers. Il voit le monde chavirer tout autour de lui comme s’il était fiévreux. Il se sent ivre, ivre de soif. Une soif incontrôlable qu’il ne comprend pas. Et cette odeur, cette sublime odeur alléchante qui semble émaner de partout autour de lui. Une odeur tiède, riche en fer. Tout ce qu’il voit et ressent semble irréel. Il à l’impression de s’abreuver à même une fontaine de jouvence, un élixir de vie puissant, tel une drogue. De son point de vue, il ne perçoit pas la même chose que ceux tout autour de lui.
Son équilibre instable était dut aux assauts répétés de gardes, de soldats. Sa vision d’une fièvre était en fait lui qui ripostait. Mais surtout, son élixir n’était autre que le sang de ses victimes. Sans jamais s’en rendre compte, il venait de tuer six hommes, d’en blessé une dizaine. Les autres avaient prit la poudre d’escampette en voyant l’homme mort faire un tel carnage. Aller chercher du renfort ne semblait pas une si mauvaise idée pour eux. Une fois revenu sur place, Zach s’était volatilisé. Laissant derrière lui un bain de sang…
Zach mit un bon mois avant de comprendre un peu ce qu’il lui arrivait. Un mois à comprendre qu’il était mort, un mort-vivant. Mais il lui fallut environ cinq cent ans avant de connaître toute la vérité à son propre sujet. De comprendre ce que voulait vraiment signifier son existence de vampire…
SAVIE DE VAMPIRE, LES ÉVÉNEMENTS MARQUANT JUSQU'À AUJOURD'HUI : - Spoiler:
Zacharias, en proie à un questionnement interminable sur sa propre existence sombra rapidement dans un cercle vicieux. Sa vie n'était plus, sa famille était morte et les années passèrent sans qu'il ne puisse vieillir. Au début de tout, mis à part l'intense soif incontrôlable qui lui tordait les entrailles, son immortalité n'avait pas tant de défauts. Son instinct commença à se développer et bientôt il se mit à craindre certains aspects de la vie. Jamais il ne se sépara de son coté "digne" ou de sa fierté cependant. N'ayant personne pour le soutenir dans son périple à travers les brumes de l'immortalité, il en vint à abandonner tout désir matériel. Un peu de sang frais et un toit lui suffisait grandement. Hélas l'ennui se manifesta plus vite que prévu. C'est dans les années mille neuf cent vingt qu'il fit la connaissance de deux personnes. Reïss et Hitler. Hitler avait d'excellentes idées, d'excellents idéaux. Il voyait en Zach un opportunité divine. Bien qu'il ne sache pas son état de vampire, il reconnaissait en lui la robustesse et toutes les qualités d'un survivant. Zach se laissa convaincre par les paroles douces mais amère du prochain dictateur de l'Allemagne. En ce qui concerne Reïss, c'est sous les recommandations d'un des rares supérieur en rang de Zach qu'il devint le second-en-commande. Plein de ressources et d'idée utile, ce jeune homme lui tint compagnie pendant plus de vingt ans. Toute la guerre durant, Reïss et Zach formaient un duo d'ingéniosité et de débrouillardise exemplaire. Aux yeux des autres, ils étaient des héros, aux yeux des camps ennemis, des monstres. Mais entre eux, ils n'étaient que vampires et soldats. Zach apprit énormément grâce à Reïss, autant sur les tactiques de guerre que sur la patrie des êtres de l'ombre.
Peu après la tombée de l'empire allemand, la chute d'hitler, Zacharias et Reïss disparurent en se promettant d'entrer en contact un jour ou l'autre dans un futur proche. Plus de soixante ans se sont écoulé et Zach n'a toujours pas réussit à rejoindre son vieil ami. Ce qui n'est pas étonnant vu son emménagement loin de l'allemagne. Quoi qu'il en soit, Zacharias possède toujours un vieux tableau les représentant dans leur bureau du QG allemand. Il le garde précieusement tel un bijou unique...
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Dernière édition par Zach K. le Mer 28 Avr - 15:40, édité 6 fois |
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