Se retrouvé parmi les livres [ P.V Éliane]

Faëry, modératrice Messages : 264 Date d'inscription : 07/04/2010 Age : 37

Cela vous arrive-t-il parfois d'avoir besoin d'une certaine solitude? Question peut-être un peu banal, je serais prête à parier ma chemise que oui, cela vous arrive souvent de vouloir vous éclipsez de vos tâches quotidiennes et avoir un brin de paix. Chacun à sa façon de faire, moi je m'évade parmi les nombreux livres qui tombent entre mes mains. Rien de bien extravaguant, une petite histoire d'amour mélangé avec du désir et de la passion naissante entre ces deux amoureux pour ensuite tourné au drame avec l'un d'eu qui meurt ou que finalement, la traitrise, l'hypocrisie ainsi que l'infidèlité est au rendez-vous.

Mais revenons à cette fameuse évasion pour troquer boulot avec quelques moments pour soi. Et bien, aujourd'hui, c'est ce que je recherchais justement. Mais malheureusement, des tâches importantes m'attendaient. Signature de document important qui allait nous permettre à nous les faery, d'avoir des batiments pour rentabilisé des commerces. Sans oublié, les nombreux jumelages entre faery et protéger. J'en avait signé des papiers aujourd'hui. Mais je montrais l'exemple et surtout. j'en rassurais plus d'un. Il parfois difficile d'être à la tête d'une race tel que celle-ci mais encore plus lorsque nos obligations briment nos moments de solitude. Et malheureusement, aujourd'hui, il y eu une goutte qui fit débordé le vase.

Régler de tel crise de ménage entre deux parents qui devaient absolument remettre leur nouveau né en adoption car ainsi était la loi chez les Feary, me fit perdre mon impartialité dans ce conflit. Tandis que la mère ne voulait pas et que le père lui, haussait légèrement le ton afin de la rappeler à l'ordre et qu'il fallait deux gardes du corps pour lui enlever son enfant, un tenant la femme et l'autre tentait de forcer la mère a donné son bébé. Je ne pu m'empêcher de me lever d'un bon et de ramener tout ce monde à l'ordre. Ai-je haussé le ton? C'est probablement la question qui vous traverse l'esprit en ce moment. Et je vous avoue que oui, j'ai haussé le ton et ma voix ne laissait pas de place à la discussion. Ma décision était irrévocable. Après tout, nous ne sommes pas des montres, nous ne sommes pas cruelles mais bien une communauté qui cherche justement à s'intégrer et par le fait même, à vivre en toute liberté.

Je permis donc à la mère de garder l'enfant pendant un mois avant de le donné en adoption. Ce n'était qu'un simple répit qui allait permettre à cette fée d'y imprégner assez d'amour dans ce tout petit être avant de le laisser aller. Car après tout, notre corp nous permet d'avoir qu'un enfant mais dès les premiers jours de sa naissance, la mère doit se résigner et remettre l'enfant entre mes mains afin que je puisse trouvé une famille qui saura prendre soin de l'enfant. J'ose croire qu'il aussi de mon devoir de rassurer les mères, peu importe de la façon que je m'y prend. Même si je m'attire les foudres des anciens et même des fées masculin. Mais que voulez-vous, je n'ai pas eu cette chance avec ma fille mais je peux accorder cette chance à d'autre.

Soupir de lassitude et puis un autre, je terminais de rédiger ce document qui scellait la vie de ce bébé avec sa mère pour un mois avant de prendre la décision d'aller me changer les idées. Le reste attendra à demain. Je quittais mon bureau et deux gardes du corps m'attendaient à la porte au garde à vous. Je les saluais avant de leur dire que j'avais bien l'intention d'aller me changer les idées. Les deux hochèrent la tête puis me suivirent dans le couloir avant de me faire prendre l'ascenseur. J'avais vraiment l'air prise en sandwich entre ses deux grands costauds en complet veston, l'un chemise rose et l'autre chemise vert pomme. Sans oublié les cravates, dont l'un ligné rose et l'autre vert. Ce fut mon premier sourire de la journée, même si il était tard le soir en ce moment. Lorsque l'ascenseur arrivait enfin au rez-de-chaussé, je sortis la première avec les deux colosses à mes trousses. J'activais mon glamour tandis que je fis signe à la réceptionniste que je n'allais pas revenir avant demain.

Je portais moi-même un ensemble complet veston, la seule différence c'est qu'il était tout blanc avec un décolleté couleur bourgogne sans bretelle qui descendait jusqu'à mes hanches. Des talons aiguilles, ma longue chevelure qui ondulait au rythme de mes pas, ma sacoche de la même couleur que mon décolleté, je descendais maintenant les marches à l'extérieur avec lenteur comme si je marchais sur un nuage. Ma voiture m'attendais et les colosses prirent place dans la jeep derrière. Je me rendis à la bibliothèque en espérant trouvé un peu de calme mais surtout, me calmé car cela ne paraissait aucunement mais je bouillonnais de rage à l'intérieur.

Une fois à l'intérieur, je saluais la bibliothècaire et me rendit dans la section de la bibliothèque que mes livres préférés si trouvait. Mes gardes du corps savaient qu'ils allaient être dans cette endroit pour plusieurs heures et que le mot d'ordre était de me surveiller à distance. C'est vrai, imaginez vous être en train de lire le livre le plus palpitant, assise au sol entre deux rangés et avoir l'un d'eux au dessus de vous. Je crois que vous en venez à la même conclusion, sa casse l'ambiance. Du coup, ils avaient acceptés de gardé leur distance.

Mes doigts parcourèrent les livres à chaque titre que je lisais en murmurant.. quand un bruit attira mon attention. Mes yeux bougèrent à peine que déjà je disais à voix haute:

-Éliane... très risqué de tenter de m'abordé dans une bibliothèque. Qui a-t-il de si important qui ne peut pas attendre à demain? À moins bien sûr que ce n'est que pure coïncidence.

J'avais une drôle d'amitié avec cette jeune vampire nouveau-né, peut-être que je voyais en elle quelque trait de caractère que ma fille biologique devait surement avoir. Mais reste que je l'appréciais beaucoup. Mais quelque chose la tracassait ces derniers temps et celle-ci venait souvent la voir à des moments improvistes comme celui-ci. Éli se trouvait dans la rangé d'a coté. Tellement que si je bougeais un livre, je pouvais entre voir son regard. Mais je continuais ma quête de trouvé un livre sans trop alerté mes gardes. Je ne voulais surtout pas lui causé d'ennuie.

Vampire Messages : 4 Date d'inscription : 12/05/2010 Age : 33

Mes mains parcouraient les reliures de vieux livres déposé sur l'étagère devant moi. J'ai choisit la bibliothèque aujourd'hui afin de me passer de ces gens débordant d'énergie qui parcourent les rues. Certe les endroits bondés j'adore mais un peu de tranquilité et de silence ne me font pas de tort de temps en temps. Je n'arrivais pas à décider lequel de ces livres j'allais dévorer avec passion en quelques jours. Et oui une nouvelle passion venait de s'ajouter à ma liste ; lire. Même moi je me suis étonné de cette nouvelle activité relaxante que j'aime de plus en plus. Une lèvre mordillée par ma dent j'hésite entre aventure ou fantastique, étant donner que les histoires d'amour ne font pas partie de mes goûts. Déjà aujourdh'ui, le coté amour de ma vie peut être décrit par un simple mot comme minable. Dire que la plupart des gens croient au conte de fée en amour, quel idioti ! En pensant à tout cela, je crois qu'un bon livre remplit de sang et d'horreur serait parfait pour moi ce soir !

En retirant le livre, japerçu Evelyne , une jeune fée que je connais depuis peu mais avec qui ces derniers temps un bon nombre de conversations nous on réunit. Étant donné que je suis orgeuilleuse, ce n'est pas sans difficulté que javoue avoir eut besoin d'une épaule sur qui compter car j'avais quelques angoisses passagères concernant ma vie. La vie d'un vampire nouveau-né n'est pas si simple et facile contrairement à ce que l'on croit. Bien sûr cette transformation était voulut et je ne regrette rien, mais même si cela fait quelque années j'ai parfois de la difficulté dans quelques domaines mais rien de grave. Même si ma vie est assez positive, parfois on a tous besoin de parler à quelqu'un, et j'avais trouver ce réconfort chez Evelyne.

La tranquilité et le silence de cet endroit avait dût l'attirer. Je me demandai un instant si je devrais même m'abstenir ou pas de la saluer étant donner qu'elle voulait probablement rester seule et ne pas se faire déranger. D'autant plus que l'endroit n'était pas le meilleur pour l'aborder. Seulement, elle ne me laissa pas le temps de réfléchir à mes options car j'entendais déjà sa voix à mes oreilles. Incertaine, je mavençai tranquillement vers le bout de la ranger remplit de livre pêle-mêle qui nous séparaient et je ne pu m'empêcher de penser qu'il serait temps que quelqu'un arrange tout ça. J'arrivai devant elle, les yeux fixé aux siens. J'avais la mauvaise mani de regarder les gens intensément dans les yeux, comme si je cherchais à voir leurs âmes, mais ce n'est pas pour malfaire ou intimider qui que ce soit, ceci est plus une habitude qu'autre chose.

Je souris faiblement comme toujours, car les sourires il faut le dire ne sont pas mon fort ainsi que démontrer tout autres sentiments.

- Bonjour Evelyne ... murmurrai-je doucement en remettant mon regard sur les livres près d'elle afin de passer un peu inaperçu envers ceux qui nous entour. Je ne pu m'empêcher de regarder ses vêtements toujours au dernier cri de la mode. Nous avions ça en commun et cela m'avait toujours ravit. Peu de gens avait vraiment le sens de la mode dans le sang par ici. Toujours bien habillé mais rien à voir avec nous. Je tirai en même temps sur ma petite robe d'un blanc ivoire Marc Jacob ajusté à ma poitrine et tombante vers le haut de mes cuisses que j'avais jumelé à une petite veste de jean pâle aux manches courte et des talons haut noir Prada.

Faëry, modératrice Messages : 264 Date d'inscription : 07/04/2010 Age : 37

L'intensité se lisait toujours dans ses yeux, seulement je devais m'y habitué. Pour tout vous avouez, j'avais toujours la nette impression qu'elle avait soif en me regardant. Seulement j'oubliais parfois que mon sang de fée avait le pouvoir de les attirés, autant les nouveau-né que les vampires bien âgé. J'émis un long soupir, non pas à cause qu'elle tombait au mauvais moment mais bien à cause de mon héritage. Tandis que mes pensées vagabondèrent vers les miens, j'en oubliais presque la présence d'Eliana. Elle devait surement avoir besoin de mon aide aujourd'hui et puis, je lui ai toujours dit que ma porte était toujours grande ouverte dans ses occasions ou plus tôt, dans les moments de doute.

Je m'approcha d'elle tandis qu'elle faisait semblant d'être préoccupé par le titre d'un livre, et je tendis ma main gauche pour touché le visage d'Eliana. Par ce contact, elle tourna la tête en ma direction. D'ordinaire, un vampire normal aurait réagit de façon assez spontané et peut-être même sur la défensive mais j'avais une bonne connection avec elle. J'agissais avec elle comme une mère agit avec sa fille, concerné, curieuse et surtout inquiète. Je lui souris tendrement avant de lui demandé:

-Eliana, es-tu assoifé? Il serait peut-être mieux pour toi d'aller te rassasié. Je vois la soif dans ton regard. Ne teste pas tes limites au point d'être affamer.

Restant près de la jeune vampire, Evelyne attendit que celle-ci lui réponde. Rien de mieux pour apaisé ses propres soucis. Si seulement les choses étaient si simple. D'ordinaire, je suis sensé être un repas pour eux. Mais, je crois sincèrement que notre amitié en vaut plus qu'une morsure pour du sang de fée. Sur ce, j'espère honnêtement ne pas me trompé.

Vampire Messages : 4 Date d'inscription : 12/05/2010 Age : 33

Il faut croire que malgré mes efforts je n'arrive toujours pas à cacher ce que je ne veux pas que les gens voient dans mes yeux. Mon regard est comme un livre ouvert, ouvert à tous d'ailleur ... Et je dois dire que ça ne me plaît guère mais bon. Je restai tout de même impassible à sa remarque. Pas question d'avouer ce qu'elle a déjà deviner. En effet il serait recommandé dans mon état de m'abreuve un peu, mais cela me lassait à la longue. J'ai beau aimer les petit jeux de séduction qui finisse par un carnage, là en ce moment le sang ne me disait rien.

Je détournai le regard après l'avoir posé sur elle quand elle efleura mon visage du bout des doigts. Je pris un livre dans ma main, qui avait l'air aucunement passionnant et fit quelques pas autour d'elle en murmurant un petit '' non sa va ... '' du bout des lèvres.

Je ne teste pas mes limites, je les connais déjà alors ... Je me souvint alors que j'étais venu pour trouver un livre qui allait me faire oublier que pour le moment je dois passer l'éternité seule. Ce qui est assez étonnant quand on me regarde. Enfin je ne crois pas être si ... indésirable ? J'en ait la preuve avec les victimes que je ramène chaque soir. Peut-être étais-je destiner à cette solitude ...

Faëry, modératrice Messages : 264 Date d'inscription : 07/04/2010 Age : 37

J’avais visé juste, mais il semble que ce sujet ne devait pas être abordé ce soir. Était-ce une pointe d’irritation ou l’envie de ne pas être déranger dans ses réflexions ? Mais encore, je pense qu’elle n’a tout simplement pas besoin que je m’inquiète pour elle. Je lui souris tandis qu’elle prenait un livre et me contourna afin d’évité mon regard. Avait-elle commit tant de meurtre que la répugnance l’empêchait de s’abreuvé ce soir ? Je ne saurais le dire et je n’allais pas la questionné à ce sujet. Après tout, notre rencontre n’était que pure coïncidence. Alors je fis de même, je promenais mes doigts fins le long des reliures des livres dans cette rangée, avant de choisir le livre qui fera l’objet de mes désirs ce soir. Je l’ouvris et feuilleta les quelques pages, lisant ainsi les premières lignes à voix haute :

Paris at Night :
Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La premiére pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l'obscuritè tout entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras.

-Attendrissant… Je crois que je vais lire les poèmes de Jacques Prévert ce soir. Bien, si je peux faire quoi que se soit pour toi Eliana, tu me le dis.

Puis je quittais la rangé pour me rendre dans deux rangés plus loin, afin de lui laisser un peu d’espace. Toute fois, je n’avais pas prévu de rencontré une autre personne que je connaissais si bien.

-Evelyne… C’est toi ?

Question ridicule, comme si il avait totalement perdu la mémoire et qu’il venait tout juste de me retrouvé comme par magie. Seulement, les choses étaient très tendues entre nous. Surtout qu’il est difficile d’oublié sa traitrise.

-Ne t’approche pas de moi, Ludovic…
-Evelyne, attend je peux tout t’expliquer…
-Je crois en faite qu’il n’a rien à ajouter. Tu as déclaré ma couverture et tu as tenté de me livrer à tes supérieurs…
-Evelyne, c’était il y a 60 ans…
- Quel différence cela fait, le nombre d’année ? Dois-je te rappeler que je t’ai guéri. Je t’ai ramené à la vie. Et ce que tu as fait, je ne te le pardonnerais jamais.
-Evelyne…
-Hors de ma vue Vic, en me livrant ainsi tu as signé ma mort. Heureusement que la cavalerie est arrivé. Te rends-tu compte de l’ampleur de tes actes ? À voir ta réaction, on aurait dit que tu as vue un fantôme reprendre vie. Maintenant, fiche moi la paix…

Il était rare que je perdre aussi facilement les nerfs mais ne feriez-vous pas de même lorsque vous vous retrouvez en face de votre premier amour ? Celui pour qui vous avez remuer ciel et terre pour le sauvé, au péril de votre vie. Pour ensuite vous livrez comme une vulgaire esclave devant ses supérieurs. Ayant subit ce coup monté, mon cœur en avait pris un coup ainsi la confiance que je lui accordais. Lorsque je fus sauvé par les miens, je jurais ne plus jamais vouloir le revoir de ma vie. Et de bâtir ma vie avec l’un des miens. Sachant que de vivre avec un mâle d’une autre espèce, qu’il soit humain ou autre, ne ferait que me brisé le cœur. Alors que je quittais la rangé, je tombais face à face avec Eliana. Malheureusement, une larme coulait déjà sur ma joue, adieu mon air en contrôle de mes émotions, Ludovic avait le don de semer une tornade dans mon crâne. Le temps était en suspend durant quelques secondes. Je vis mes gardes du coin de l’œil, faire des pas de course en ma direction tandis que Ludovic tenta de me saisir par le poignet. Pour m’amener où ?